Il semblerait que l'affaire de construction de 20 logements LSP au niveau de la cit� Les Martyrs Abdi � Jijel refait surface, apr�s une pause de plus de six mois. A cet �gard, et compte tenu des "risques f�cheux et n�fastes qu'engendrera l'�dification d'un immeuble sur un terrain devant abriter un espace vert", le pr�sident de l'association quartier Belle-Vue, M. Ferhat Roula, tirent la sonnette d'alarme quant aux cons�quences d'un tel projet au milieu de la cit�. Selon ses dires, "les citoyens sont d�termin�s � ne pas se laisser-faire". "L'enqu�te commodo incommodo n'a pas �t� faite, et ce, au d�triment du code des march�s", nous confie-t-il. L'arr�t du chantier en ao�t de l'ann�e �coul�e � la suite d'un incident sur le r�seau �lectrique, lors des travaux de construction, a redonn� espoir aux locataires de la cit�. Fort heureusement, l'entreposage de camions de gravier, il y a quelques jours, sur un parking auto et en dehors m�me de la cl�ture du chantier, sans parler de la terre v�g�tale et des gravats qui obstruent fortement la circulation des pi�tons a raviv� la tension parmi les riverains. Tout cela va � "l'encontre des r�gles �l�mentaires de l'urbanisme". Dans une correspondance adress�e au wali en date du 4 ao�t 2004, les habitants du quartier ont appel� � l'annulation de l'attribution dudit terrain � l'Entreprise de promotion du logement familial (EPLF). Une telle affectation "irr�fl�chie" d�figure l'esth�tique de la cit�, et prive les enfants de la cit� d'un espace de jeux, lit-on dans la missive. La construction de cet immeuble mitoyen avec un poste transformateur �lectrique, sur une canalisation d'eau potable et une conduite de gaz constitue autant d'infractions et de dangers sur la s�curit� des habitants, affirme M. Roula. Avant d'ajouter que cette construction "contribuera � la saturation des r�seaux d'AEP et des eaux us�es". Le pr�sident de l'association Belle- Vue ne manquera pas, lors d'une entrevue avec lui, de stigmatiser les pouvoirs publics qui ont abandonn� cette cit� � son sort depuis 1977. Autres probl�mes dans lesquels se d�m�nent les habitants, soulev�s par notre interlocuteur, ceux relatifs � l'�clairage public quasiment nul en bien d'endroits, le mauvais �tat de la chauss�e, les trottoirs, le ravalement des fa�ades, les infiltrations d'eau pluviales dans les habitations du fait d'une �tanch�it� d�su�te. Rappelons au passage que des incidents ont �clat� vers la mi-ao�t dernier, entre les jeunes du quartier et l'entreprise r�alisatrice, � la suite de la rupture d'un c�ble d'�nergie �lectrique. L'intervention ce jour-l�, des sages de la cit� et de la police a temp�r� de l'ardeur des jeunes.