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Baptisation du TRC du nom du défunt Mohamed Tahar Fergani
«En un combat douteux»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 12 - 04 - 2017

L'idée n'avait aucunement ému les férus des tréteaux au lendemain de la disparition de Hadj Mohamed Tahar Fergani. Bien au contraire, l'enceinte du Théâtre régional de Constantine était devenue, l'espace d'un deuil, un lieu de prédilection pour les femmes et hommes des médias notamment, à l'effet de recueillir les témoignages d'affliction devant l'immensité de la perte et/ou de reconnaissance envers un artiste qui, de sa voix inimitable, porta aux cimes le nom de sa ville.
Aussi, la polémique qui augure d'une proche guéguerre... d'arrière-garde, serait-on tenté de dire, charrie des soupçons aussi légitimes que d'à propos quant à la sincérité de ses initiateurs qui s'apprêteraient à porter l'agitation à même le pavé ceinturant «l'Opéra municipal» après les échanges acerbes, voire même dégradants sur la toile.
En effet, des artistes et amis du Théâtre régional de Constantine, des figures du mouvement associatif ou activistes du microcosme culturel local comptent tenir, samedi prochain, un sit-in devant l'enceinte du théâtre pour manifester leur refus de la baptisation de ce dernier du nom du rossignol du malouf El Hadj Mohamed Tahar Fergani.
Non ménagé de tout reproche par ces mêmes acteurs qui reconnaissent l'immensité de son talent autant que son aura estimant que si dénomination il y a pour cet édifice, elle devra échoir uniquement et en premier chef à l'une des figures du 4e art. L'interprète d'El Boughi et de Salah Bey qui immortalisa de son vivant ces deux poèmes du terroir au succès intact, lesquels furent adaptés, par la suite, à la scène par les artistes du TRC y compris en guise d'hommage à Fergani, se retrouve de la sorte au cœur d'une polémique qui n'a pas lieu d'être d'autant plus que durant des décades, le défunt eut pour esplanade, ces mêmes planches devant des travées combles et public séduit.
L'infrastructure qui n'est autre qu'une salle d'opéra qui sied aussi bien aux concerts de musique qu'aux représentations théâtrales et autres ballets qu'elle accueillit depuis l'ère coloniale à nos jours, ne peut, dès lors, «être l'otage des seuls hommes et femmes de théâtre», estiment les contradicteurs du mouvement de refus en gestation.
Pis encore, ces derniers dénoncent le fait qu'auparavant, aucune initiative n'a été prise par ces mêmes animateurs pour rendre hommage à des monuments tels que Kateb Yacine ou encore le chahid Ahmed Réda Houhou qui ont donné au Théâtre national, constantinois en particulier, une dimension qu'il n'aurait jamais atteinte sans leurs actions pour le 4e art plus précisément. Des noms forcés à l'exil dans leur propre ville avant de retrouver, en d'autres terres d'accueil, des stèles perpétuant leurs œuvres.


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