Le ministère de l'éducation exclut toute éventuelle fuite de sujets du bac cette année. Le département de Benghabrit est catégorique : il n'y aura pas de fraude lors des épreuves du baccalauréat qui débuteront à partir du 11 juin prochain, a affirmé le conseiller du département de l'éducation. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Mohamed Chaïb-Draâ qui s'est exprimé hier sur les ondes de la Radio nationale chaîne III a été formel en évoquant une éventuelle fuite des sujets du bac. Selon lui, le scénario de la session dernière ne risque pas de se reproduire. «Ce qui s'est passé l'année dernière ne se reproduira pas cette année, cela nous a servi de leçon et nous l'avons retenue et il y a eu beaucoup de décisions qui ont été prises pour améliorer la sécurisation de ces épreuves et assurer leur bon déroulement», a expliqué l'invité de la rédaction. Selon lui, le scandale de la précédente édition n'a pas visé le ministère de l'education, mais tout un Etat. De ce fait, la sécurisation du bac est devenue l'affaire de tout un gouvernement qui a mis les moyens nécessaires pour éviter qu'il y ait fuite de sujets. Des mesures draconiennes auraient été mises en place pour assurer la sécurisation de cet examen cette année. Des mesures outre celles déjà divulguées par la ministre de l'Education. Cependant, M. Chaïb-Draâ refuse de divulguer plus. «Confidentialité oblige, je ne pourrai pas dire plus» a-t-il répondu. L'invité de la radio se contentera de citer les mesures déjà annoncées, à savoir la réduction des centres de conservation des sujets qui sont aussi sécurisés par des caméras de surveillance ainsi que l'interdiction des téléphones portables. Selon lui, le ministère de l'Education a mobilisé plus de 500 000 fonctionnaires pour l'encadrement des trois examens nationaux. A ce sujet, et concernant l'examen du Brevet de l'enseignement moyen qui se déroulera entre le 4 et le 6 juin prochains, il a indiqué qu'il bénéficiera des mêmes dispositions de sécurisation prises pour le bac. 559 929 candidats passeront leur BEM dimanche prochain. La réforme de cet examen n'est pas encore à l'ordre du jour. Le conseiller du ministère de l'Education a rappelé le maintien des mêmes mesures d'accès au cycle secondaire. Les candidats qui n'ont pas réussi à obtenir une moyenne égale ou supérieure à 10 lors de l'épreuve du BEM ont la possibilité d'être rachetés en calculant leur moyenne annuelle avec celle du BEM divisée par deux. Le ministère de l'Education, dit-il, a décidé de garder cette manière de faire pour les années à venir. Puisque, justifie-t-il, le taux des candidats rachetés ne dépasse pas les 10%. Cependant, la réforme du bac est toujours d'actualité. M. Chaïb-Draâ a indiqué que la question de la réforme du bac est «posée en haut lieu» pour la réduction des jours d'examen et l'introduction du contrôle continu. Ça se fera graduellement et «c'est en bonne voie», assure-t-il.