La ministre de l'Education a réitéré hier sa disponibilité au dialogue avec le partenaire social. Ces derniers ont appelé à deux jours de grève à partir d'aujourd'hui, à l'instar de plusieurs autres syndicats, pour revendiquer le maintien de la retraite anticipée et sans condition d'âge. Nouria Benghabrit qui s'exprimait sur les ondes de la Radio nationale Chaîne I a rappelé que le dossier relatif à la retraite et qui est à l'origine de la protestation des enseignants ne dépend pas de son secteur mais de tout un gouvernement. Revenant sur le boycott de la réunion de samedi dernier par six syndicats, la ministre a indiqué que cette réunion a été proposée par les syndicats eux-mêmes après une première réunion tenue la semaine dernière. Les syndicats, a-t-elle soutenu, qui ont été invités à un atelier d'information sur le dossier de la retraite ont demandé une deuxième réunion avec la présence du ministre du Travail pour plus d'information. Or, cette deuxième réunion a été boycottée par six syndicats. Cependant, dit la ministre de l'Education, ces mêmes syndicats sont venus dans l'après-midi pour se réunir avec la commission chargée de négocier le préavis de grève. «Nous ne mélangeons pas entre l'atelier d'information et le préavis de grève, il y a des négociations avec le partenaire social et nous n'avons aucun problème avec ça», a soutenu Benghabrit. Par ailleurs, au sujet de la réforme du bac, l'invité de la radio a indiqué que le seul changement qui interviendra cette année, c'est la réduction des jours d'examen. La réforme du bac, dit-elle, se fera par étapes. Concernant les enseignants contractuels, leur nombre cette année est de 5 541. Selon elle, 98% des besoins locaux en enseignants ont été satisfaits. A souligner que la contractualisation touchait entre 30 000 et 80 000 enseignants les dernières années. «Dorénavant, nous avons une plateforme numérique nous permettant de recruter des enseignants contractuels», a indiqué la ministre.