C'est à un véritable branle-bas de combat auquel se sont livrées, depuis plusieurs jours, les différentes formations politiques pour confectionner leurs listes électorales en raison d'une course effrénée aux premières places. A l'expiration du délai, ce sont pas moins de 272 listes de candidatures pour les assemblées populaires communales et 14 listes pour l'APW qui ont été déposées au niveau de la Drag. Il convient de signaler que pour les prochaines élections locales du 23 novembre 2017, comme pour les précédents scrutins, aucune formation politique n'a pu couvrir l'ensemble des 52 municipalités que compte la wilaya de Béjaïa. Le FFS arrive premier avec 50 listes APC et une liste APW, talonné par le parti d'Ouyahia qui totalise 49 listes APC et également une liste APW. Le RCD n'arrive qu'en quatrième position avec seulement 38 listes APC et 1 liste APW juste derrière le FLN qui compte pour sa part 43 listes APC et aussi une liste APW. Engagé pour la première fois dans la wilaya dans la course pour l'APC, le parti alliance Taj briguera aussi de son côté 20 APC. Le MPA, le MEN, le Front El Moustakbel et le PT avec aussi une liste à l'APW ont réussi à finaliser respectivement, 14, 10, 5 et 3 listes aux APC. Le PST se présente également avec 2 listes alors que les partis Islah, HMS, Talaï El Houriat de Benflis seront présents avec chacun une liste respectivement à Drai El Gaid et Derguin. Les indépendants sont aussi présents en force pour la bataille des locales avec 33 listes et deux listes indépendantes à l'APW sous les couleurs de Initiative citoyenne et Ensemble construisons l'avenir. Pour les observateurs de la scène politique locale, si une floraison importante de listes est observée pour la bataille des prochaines locales, l'affichage des listes des candidatures de certaines formations politiques et autres listes d'indépendants est loin d'encourager une quelconque mobilisation et une participation massive aux locales des citoyens durement désabusés par, en plus de la non tenue des engagements électoraux de leurs élus, le vagabondage et le nomadisme politique de nombreux candidats qui se présentent à chaque fois sous une autre étiquette politique.