Pr�s de 250 �lus sur les 319 que comptent les assembl�es �lues de la wilaya de B�ja�a se sont r�unis dimanche dernier en conclave extraordinaire au niveau du Th��tre r�gional de B�ja�a pour d�battre et prendre une d�cision commune par rapport � la menace de dissolution des APC et APW des wilayas de Tizi-Ouzou et de B�ja�a brandie par le chef du gouvernement et de l'injonction faite par le secr�taire g�n�ral du FLN aux �lus locaux du parti de d�missionner et de remettre leur mandat. Cette rencontre, qui a regroup� les �lus du FFS, du FLN et les ind�pendants, a �t� inaugur�e par M. Hamid Ferhat, P/APW de B�ja�a, qui a, dans son allocution, fait un bref rappel historique sur les conditions dans lesquelles se sont d�roul�es les �lections du 10 octobre 2002, �lections qui ont permis, selon lui, de ramener la paix � la r�gion. Aux �lus, il rappellera que "cette r�union d�passe le stade politique", puis de mettre en garde les autorit�s du pays "contre toute tentative de dissolution qui engendrerait de graves cons�quences dont ils auront � assumer la responsabilit�". Les diff�rents intervenants r�it�reront leur refus cat�gorique d'abandonner leur mandat, s'estimant avoir r�pondu � l'appel du devoir national en acceptant de se pr�senter aux �lections dans des conditions s�curitaires et conjoncturelles calamiteuses, que leur mandat a �t� valid� par la justice alg�rienne dont M. Ouyahia �tait le ministre, et les r�sultats jug�s et d�clar�s conformes par le ministre de l'Int�rieur, M. Zerhouni, qui, au passage, et selon le t�moignage du P/APC de Kherrata, les a trait�s de "h�ros, qui ont sauv� la coh�sion nationale", lors de sa visite � la wilaya de B�ja�a, en date du 10 avril 2003. De ce fait, ils d�nient � M. Ouyahia le droit de se d�juger et de pi�tiner les lois fondamentales de la R�publique pour faire plaisir "� des pseudo-d�l�gu�s qui ne repr�sentent que leur personne et qui ne sont mandat�s par personne pour parler au nom des Kabyles". La r�union a abouti � la r�daction d'une d�claration finale adopt�e � l'unanimit� des pr�sents, d�claration qui reprend leur intangible refus de cautionner les d�rives "s�cessionnistes de l'indu chef du gouvernement", et de l'avertir que "m�me Pinochet a �t� rattrap� par l'histoire", pour enfin le d�fier d'organiser des �lections nationales pour d�masquer les vrais indus. Ne relevons n�anmoins qu'aucun des intervenants n'a jug� utile de pr�senter un quelconque bilan de sa mandature.