Le quart des plages sont interdites � la baignade non pas pour cause de pollution mais tout simplement faute de voie d'acc�s. Sur les 4 90 plages d�nombr�es lors de la saison estivale 2004, 205 ont �t� interdites � la baignade pour diff�rentes raisons dont celle li�e aux difficult�s d'acc�s ou m�me � l'absence total de voies d'acc�s. Ce sont l� les chiffres avanc�s par le ministre du Tourisme, M. Mohamed-Seghir Kara, en pr�sence de celui des Travaux publics, hier, � l'h�tel Riadh, lors de la journ�e d'�tude ayant pour th�me �les infrastructures maritimes, facteurs de d�veloppement et de mise en valeur du tourisme baln�aire �. Des statistiques qui expliquent le rush vers les seules plages disponibles durant l'�t�. A ce sujet, le ministre dira : �Les fr�quentations ont connu un accroissement record au cours de la saison estivale 2004 avec plus de 134 millions d'estivants, soit 11,40% d'augmentation par rapport � l'ann�e derni�re et m�me plus de 26% comparativement � 2002�. �La saison estivale �coul�e a permis la cr�ation de plus de 18 000 emplois saisonniers dont 50 % dans le secteur de l'h�tellerie et de la restauration�, ajoutera le ministre. Sous le titre �D�senclavement, valorisation et protection des plages �, la Direction du tourisme de la wilaya de A�n-Temouchent dresse un tableau assez sombre. Cette r�gion o� les plus belles plages de la M�diterran�e sont recens�es n'est presque pas exploit�e. En effet, sur les 154 plages que comptent les 5 wilayas c�ti�res de l'ouest, 65 sont interdites � la baignade dont 16 pour absence d'acc�s. A ce propos, il est mentionn� que �les demandes d'investissement dans le tourisme baln�aire ciblent les plages d�senclav�es. Les sites inaccessibles, quant � eux, malgr� leurs atouts ne peuvent m�me pas faire l'objet de visite par les investisseurs�. Une importante manne financi�re est ainsi perdue. Les projets d'investissement sont de m�me rendus irr�alisables. A cette situation s'ajoute le fait que le littoral alg�rien qui rec�le des opportunit�s d'affaires importantes n'est pas investi. L'activit� de plaisance, � titre d'exemple, est � l'�tat embryonnaire. Ce cr�neau est tr�s m�connu en Alg�rie alors que sous d'autres cieux c'est une importante source d'argent. A titre d'exemple, le port de plaisance de Hammamet en Tunisie, d'une capacit� de plus de 700 anneaux, a �t� d�velopp� dans ce cadre et conna�t d�j� un succ�s � sa r�ception. Actuellement, seul le port de Sidi-Fredj peut �tre consid�r� comme port de plaisance sp�cifique. Construit dans les ann�es 1970, il a une capacit� de 400 unit�s de plaisance. Un chiffre qui devrait �tre revu � la hausse pour atteindre 1000 unit�s, selon le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, qui l'a d�clar� lors d'une visite d'inspection qui l'a conduit avec M. Kara � ce port. Deux autres ports, � savoir Djamila (ex-la Madrague) et Ra�s-Hamidou, ont �t� inspect�s. Pour le premier, qui est en plein chantier depuis 3 ans, il devrait entrer en pleine exploitation au mois de septembre 2005. Quant au port de Ra�s- Hamidou, un avis d'appel d'offres a �t� lanc� pour son am�nagement et sa protection.