Parmi les cons�quences de l'�boulement qui a touch� la RN9 au niveau du tunnel d'Aokas, on notera la rupture de la principale conduite d'eau potable desservant les communes de Oued-Ghir et Tala- Hamza, ainsi que le chef-lieu de wilaya. Les habitants de ces communes, qui �taient d�j� mal approvisionn�s (5 � 6 heures de distribution par jour, pour une r�gion recelant de grandes richesses hydriques), se retrouvent aujourd'hui soumis � un rationnement draconien, � savoir une distribution qui se fait � raison d'un jour sur trois. Si la r�gie locale de distribution d'eau m�nag�re, l'Edemia, a fait l'effort de communiquer avec la population et mobilis� une flotte de camions-citernes pour approvisionner les diff�rents quartiers de la ville ainsi que les organismes n�vralgiques, � l'instar des unit�s sanitaires, il n'en est pas de m�me du c�t� des services de l'APC, ou c'est le silence radio. Entretemps, les citoyens ont renou� avec la qu�te du pr�cieux liquide ils ont ressorti leurs vieilles jerrycans et ont pris d'assaut les rares fontaines, sources et points d'eau encore existants, � l'exemple de la fontaine de A�n El-Harrar et la source des Aiguades. Et comme la r�paration de la conduite d'AEP d�fectueuse est tributaire du d�blaiement de l'�boulis d'Aokas, cette situation perdura encore des semaines, voire plus. ROUTE DES AIGUADES Une glissi�re qui met en danger la vie des pi�tons Sur la route des Aiguades et du Cap-Carbon, et � hauteur du cimeti�re isra�lite, au lieudit Sidi Bouali inf�rieur, se trouve un magnifique belv�d�re qui donne sur la baie de B�ja�a et surplombe le m�le de Sidi- Abdelkader. Halte appr�ci�e par grand nombre de promeneurs et visiteurs de la r�gion, cet accotement sert aussi de passage p�destre pour les randonneurs et jongleurs. Apparemment, et selon le t�moignage d'un riverain, M. Younsioui en l'occurrence, certains de ses voisins n'appr�cient pas de partager ce panorama avec autrui, et auront tout fait pour emp�cher l'acc�s. Toujours selon M. Younsioui, un vice-pr�sident de l'APC de B�ja�a et n�anmoins riverain fera d�placer un jeudi, jour de repos, un engin de travaux publics propri�t� de l'APC, pour d�foncer les lieux et emp�cher tout stationnement de v�hicules de passage. L'argument invoqu� serait que des d�sœuvr�s y stationneraient pour y cuver des boissons alcoolis�es. Pr�texte que r�fute M. Younsioui, qui assure qu'il n'en est rien. Bien plus, les services des travaux publiques ont proc�d� � la pose d'une glissi�re tout le long du belv�d�re, � la limite du macadam, obligeant les pi�tons � marcher carr�ment sur la chauss�e, risquant ainsi d'�tre percut�s par les v�hicules qui empruntent cette route �troite. M. Younsioui s'�tonne du z�le et de la d�bauche d'�nergie fournie par cet �lu, pour qui la condamnation d'un belv�d�re qui fait partie du p�rim�tre prot�g� du Parc national du Gouraya, soit une urgence, alors que cette m�me route a subi un glissement de terrain � quelques dizaines de m�tres plus loin et est en partie remblay�e, r�duisant �norm�ment sa largeur et ce, depuis plus de deux ann�es sans que ce m�me �lu ne se sente concern�. Cette magnifique r�gion, connue et reconnue pour ses sites paradisiaques, m�rite meilleur traitement, car class�e patrimoine national, et non pas propri�t� priv�e ! Samir Mokrane