Le statu quo dure et les �pisodes se suivent sans que rien n'indique la moindre �claircie dans l'imbroglio que conna�t le secteur de l'�ducation sur le plan syndical. La lutte que se livrent les deux clans n'est pas pr�s de conna�tre une issue tout comme ce secteur affiche une impuissance patente quant � s'extraire de cette spirale infernale. Apr�s plusieurs bras de fer entre fr�res ennemis et des recours tous azimuts en direction de la F�d�ration nationale des travailleurs de l'�ducation, de l'Union g�n�rale des travailleurs alg�riens et du wali de Djelfa, c'est le silence radio. Les hostilit�s ont donc repris de plus belle et les deux clans sont entr�s dans une guerre sans merci. Ce samedi, on pouvait assister � un sit-in tenu au si�ge de la direction de l'�ducation par l'aile dite dissidente et ce forcing devait simplement servir de d�monstration de force pour amener le directeur de l'�ducation � renier, relationnellement s'entend, le conseil syndical en place depuis juin 2004 et actuellement l'objet de nombreux recours de la part de plusieurs sections syndicales. A l'occasion, le ton s'est durci et le spectre d'une hypoth�tique gr�ve commence d'ores et d�j� � planer alors que nous sommes � l'aube des examens ! Au cours d'une entrevue avec l'APW en pr�vision d'un contact ensuite avec le wali, l'aile qui se dit l�gitime mais l�s�e, selon elle, a rendu Le Soir d'Alg�rie destinataire d'une copie d'un communiqu� net et sans bavure d�non�ant tout de go la r�cente installation de la commission des services sociales par le responsable de l'organique au niveau central de la FNTE. Cette fois, l'aile en question se fait forte d'une correspondance mise au grand jour derni�rement, �manant du secr�taire g�n�ral de l'UGTA/wilaya et destin�e le 2 mars 2005 au secr�taire g�n�ral de la FNTE dans laquelle sont �galement mises en cause les conditions qui ont pr�sid� � cette installation que le SG/UGTA/wilaya consid�re comme une d�cision unilat�rale et abusive. Il s'agit, bien entendu, d'un nouvel �l�ment susceptible de retourner la situation mais apparemment sans incidence, puisque la hi�rarchie syndicale � Alger continue de manifester un mutisme troublant nonobstant ce qui pourrait en d�couler comme d�sagr�ments au sein des �tablissements scolaires pourtant tr�s loin d'�tre concern�s par le caract�re syndico-syndical de ce conflit ! Le Soir d'Alg�rie est all� � l'information aupr�s des deux parties en adversit� et chacune d'elles pr�tend d�tenir l'avantage du droit. Il est �vident qu'en pareil cas, l'expos� des motifs est contradictoire et de ce fait la t�che devient relativement ais�e pour la FNTE d'en �tudier la teneur d'autant plus que les forces en pr�sence sont en possession chacune d'un CD prouvant image et son � l'appui leur l�gitimit� ! Qui a tort, qui a raison ? Peu importe d�s lors qu'il y a litige et que la FNTE existe pour assurer un arbitrage en bonne et due forme. En tout cas, il est �tabli d'un point de vue purement philosophique qu'en mati�re syndicale, il est inutile de s'�chiner � vouloir faire admettre la justesse et la force d'une d�cision simplement, parce qu'il y a obligation de s'incliner devant un PV d'installation comme faire-valoir l�gal et irr�vocable alors que ce m�me PV est cens� fondamentalement recueillir l'adh�sion de la base syndicale ! Or, en l'esp�ce, c'est un raz-de-mar�e syndical qui revendique la nullit� de ce PV en appelant � de nouvelles �lections ! La situation se complique, car � l'origine il existe d�j� un recours contre le conseil syndical duquel a �man� justement la proposition d'installation de la commission des œuvres sociales, ent�rin�e par la FNTE sachant, par ailleurs, que la premi�re affaire a �t� port�e devant le tribunal correctionnel de Djelfa pour abus d'autorit�, faux et usage de faux. A ce titre et en mati�re de droit, fautil rappeler que lorsque l'�l�ment principal dans une affaire est l'objet d'une plainte pr�cis�ment en p�nal — un proc�s a �t� intent� contre le responsable de l'organique FNTE —, il y a lieu de surseoir � toute d�cision sur l'ensemble des �l�ments accessoires jusqu'� ce qu'il soit statu� par la juridiction comp�tent, tout au moins en seconde instance. Il est � craindre aussi que l'administration locale soit contrainte de proc�der � la d�livrance de l'agr�ment au profit de la commission des œuvres sociales parce qu'elle se trouve en porte-�-faux par rapport � la loi 90/31 relative aux associations, notamment au sens de ses articles 3, 7 et 8 alin�a 2. Ne serait-il pas au pr�alable opportun pour le wali de s'impliquer dans ce conflit bien que la loi ne le permette pas en s'appuyant sur l'obligation de garantir la bonne marche � un service public en l'occurrence le secteur de l'�ducation ? En d�finitive, l'instance syndicale en place crie � une tentative de hold-up de la part de l'aile dissidente et cette derni�re se dit l�gitime et crie � son tour � la supercherie et � l'injustice dont elle rend coupable la FNTE en connivence avec l'organe actuel ! Qui a raison ? On n'en saura rien tant que le SG de la FNTE lui-m�me reste placidement imperturbable.