La wilaya de Sa�da enregistre une progression des cas d'intoxications alimentaires au cours des derni�res ann�es, avons-nous appris de sources s�res. En effet, le nombre des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) a atteint l'an dernier 160 cas, soit 33 cas de plus par rapport � l'ann�e 2003. En plus, les cas enregistr�s depuis le d�but de cette ann�e ne pourraient que confirmer cette ascension des TIAC. Pourtant, la prise en charge du point de vue financier de cette maladie devait emmener les pouvoirs publics � plus de rigueur conform�ment au principe de pr�caution. Cela dit, la commune de A�n-El-Hadjar (7 km du chef-lieu de la wilaya) est la localit� la plus touch�e par cette maladie puisque la moiti� des cas a �t� enregistr�e. En outre, les maladies � transmission hydrique connaissent �galement le m�me rythme de progression puisque les h�patites et la typho�de font toujours parler d'elles dans une wilaya o� "les crossconnexion du r�seau d'eau potable et celui de l'assainissement sont monnaie courante, sans compter la prolif�ration de l'irrigation des cultures mara�ch�res aux eaux us�es. La wilaya de Sa�da n'est pas non plus �pargn�e des zoonoses puisque la leishmaniose � elle seule fait des ravages surtout dans la commune steppique de A�n-Skhouna. Mais globalement, la pr�vention des zoonoses par la mise en place d'�quipes m�dicales ambulantes, l'�ducation sanitaire des �leveurs par l'assainissement des bergeries et surtout la formation des agents communaux a permis tout de m�me de r�duire les risques. Pire, les envenimations scorpionniques surtout dans les communes steppiques connaissent une progression puisque 53 cas ont �t� enregistr�s en 2004. "La saisie de 72,71 kg de viande rouge par les brigades mixtes (DC/inspection v�t�rinaire, ndlr) en 2004 est insuffisante eu �gard � la prolif�ration de l'abattage clandestin", nous fait remarquer un cadre � la Direction du commerce. En tout �tat de cause, la wilaya de Sa�da qui s'appr�te � recevoir la p�riode de l'�t�, doit pousser les responsables � tous les niveaux � multiplier les contr�les des produits de consommation finale et cela, par la r�activation des diff�rentes commissions d'hygi�ne afin d'am�liorer le cadre de vie des citoyens.