Moins de quinze jours apr�s s��tre distingu�s dans un double attentat, ayant co�t� la vie � deux policiers du c�t� d�Azeffoune, les terroristes du Groupe salafiste pour la pr�dication et le combat (GSPC) ont de nouveau sign� dans le sang leur pr�sence en Kabylie. Apr�s Azeffoune donc, c�est vers le sud de la wilaya de Tizi-Ouzou cette fois que les terroristes du GSPC sont retourn�s. Une partie de la Kabylie qu�ils ont particuli�rement mise � mal depuis que le triste Hassan Hattab eut d�cid�, en 1998, de consommer la scission avec le GIA en prenant � son compte la cr�ation de cette machine � tuer qu�est le GSPC, membre pr�sum�, depuis, du r�seau Al-Qa�da. C�est pr�s de Boghni, non loin du lieudit Pont-Noir, � une cinquantaine de kilom�tres environ au sud de Tizi-Ouzou, � l�endroit exact o� il y a deux ans tout juste le d�put� FLN Rabah Radja et un jeune appel� du service national ont �t� froidement ex�cut�s, qu�un quadruple assassinat a �t� commis, mercredi dernier en d�but de soir�e, par un groupe dont le nombre, selon plusieurs sources, devait atteindre la quarantaine. Un groupe qui s��tait scind� en deux, le premier dressant un faux barrage pr�s de trois heures durant, entre 18h et 21h, le second diss�min� aux alentours pour servir, sans doute, de bouclier de protection au premier. Le contr�le des identit�s des usagers de la route menant de Boghni vers Ma�tkas s�est achev� dans l�horreur lorsque les terroristes ont, on ne sait comment, r�ussi � identifier les occupants d�un v�hicule comme �tant des militaires, dont deux venaient d��tre lib�r�s des rangs de l�arm�e. Ils seront, ainsi que leur chauffeur, que certains disaient �tre un policier, ex�cut�s � l�arme blanche. L�innommable crime accompli, les tueurs prendront ensuite la fuite en direction de A�n-Zaou�a � bord de trois v�hicules, un camion, un fourgon et une voiture de marque BMW. Imm�diatement apr�s que l�alerte fut donn�e, les militaires stationn�s dans la r�gion engag�rent une grande op�ration de recherche qui s�est prolong�e jusqu�� jeudi avec l�entr�e en sc�ne d�h�licopt�res. Un autre carnage d�une longue liste qui a jet� l��moi au sein des populations locales surtout que les trois militaires assassin�s �taient natifs des villages alentours.