C�est un groupe fort de quelque 50 personnes compos�s des services de s�curit�, gardes communaux et gendarmes, des hommes de la Protection civile ainsi que des ouvriers de l�APC auxquels s�est adjoint le vicepr�sident de l�Assembl�e populaire communale qui ont quitt� El Abidia dimanche matin vers 7 heures pour aller �teindre un feu qui a pris dans le massif de Frina, � une dizaine de kilom�tres de Tachta, samedi dans l�apr�s-midi vers 11h30. Au moment o� la mission accomplie, l�incendie ma�tris� que le cort�ge de v�hicules a pris le chemin du retour vers Tachta, qu�a choisi un groupe terroriste pour tendre une embuscade sanglante au lieu-dit �Haouche Frina, dans un virage. La camionnette Toyota de l�APC, � bord de laquelle avait pris place de nombreuses personnes, qui se trouvait en t�te du cort�ge a essuy� les premiers coups de feu des terroristes embusqu�s dans la v�g�tation. Le chauffeur touch�, le v�hicule s�est renvers� et a d�val� la pente en contrebas pour s�immobiliser contre un arbre. Selon les t�moignages de quelques bless�s, les terroristes se sont approch�s du v�hicule et ont ouvert un feu nourri d�armes automatiques en direction du v�hicule renvers�. Une personne se trouvait sous le v�hicule : �Quand j�ai entendu des voix et le tir des armes automatiques, j�ai jou� le tout pour le tout... Je suis sorti de dessous le v�hicule et couru en contre-bas, poursuivi par des d�charges de plomb, et Dieu merci... je suis encore en vie, nous raconte-t-il sur son lit d�h�pital � Sidi Bouabida, o� ont �t� pris en charge les neuf bless�s. Les secours arriv�s sur les lieux de l�embuscade ont eu � relever quatre personnes tu�es sur le coup : deux gardes communaux, un vice-pr�sidents de l�APC ainsi qu�un ouvrier de la commune. Parmi les bless�s, un garde communal gravement atteint a �t� transf�r� en direction d�Alger. Il meurt au cours de son transfert avant d�atteindre la ville de Khemis- Miliana o� son corps a �t� d�pos� � la morgue de l�h�pital. Ce feu de for�t, selon certains, semble n�avoir �t� qu�un pr�texte pour les terroristes pour commettre l�attentat. Le directeur de l�ex�cutif accompagn� de responsables militaires et civils a rendu visite aux bless�s pour s�enqu�rir de leur �tat de sant� et les r�conforter. Certains d�entre euxm�mes s�ils ne portent pas les traces de blessures, sont encore sous le choc. L�un d�entre eux a m�me fait une crise de larmes : �Suis-je encore en vie�, continue-t-il � s�interroger.