Il ne s�est pas produit � Tizi-Ouzou depuis 1975, la Maison de la culture l�a finalement accueilli dans une ambiance tr�s destroy ce jeudi apr�s-midi, soleil tapant et un thermom�tre fr�lant les 40�. Lui, c�est Djamel Allam, qui a d�barqu� avec toute son �nergie, sa voix pleine et chaude avec sa riche palette sonore bien apprise par son orchestre les Tilnaya, Bazou et Bouzouza. L�auteur de la c�l�bre El ghali ellah n��tait pas du tout d��u de l�ambiance de la salle de spectacle, � moiti� pleine. Au contraire, il s�est montr� tr�s blagueur et �ambianceur� sur sc�ne. Les organisateurs feraient mieux de r�fl�chir dor�navant � mieux programmer des spectacles. Pr�senter Djamel Allam un jeudi, � 14 heures, durant la saison estivale, c��tait un risque inutile. Mais tant pis pour les absents. Le concert, c�t� spectacle, �tait totalement r�ussi. Tr�s convivial avec son public, Djamel encha�ne tube apr�s tube entrecoup� par des petits entractes retra�ant la th�matique de la chanson et d�crivant le synopsis. Sur sc�ne, il y avait un orchestre alliant des musiques rapsodiques aux sons m�talliques. Mais souvent jouant un style �clectique. Durant un peu plus de deux heures de bonheur malgr� la chaleur suffocante que d�gage la salle non climatis�e, l�artiste qui tra�ne derri�re lui un peu plus de trente ans de carri�re a fait chavirer, mais avec beaucoup d�enthousiasme, son public, beaucoup de femmes et de couples, par sa ma�trise vocale, sa pr�sence sur sc�ne et ses pointes d�humour. Il a tout chant�, des chansons qui font partie de ses albums aboutis, des in�dites aussi. Comme il a rendu hommage aux artistes disparus, tels que Brahim Izri, Mohya ou encore Sadaoui� Durant la courte pause, Djamel Allam a pr�sent� une jeune fille, Rahma Khelfaoui, une jeune Bougiote qui d�barque pour la premi�re � Tizi avec sa voix cristalline et envo�tante, rappelant une grande dame de la pop, C�line Dion. Guitare � la main, Rahma, Raima pour les intimes, a fait vibrer les c�urs avec toute son �nergie d�bordante. Un nom certainement � retenir.