�Le rejet de la charte est la seule r�ponse appropri�e afin de ne pas compromettre l�avenir et asseoir une perspective salutaire permettant l�instauration d�une v�ritable d�mocratie dans notre pays�, telle est la conclusion tir�e par la 3e aile des arouch, les coordinations de Ath Zmenzer et de Ouacifs, de l�analyse objective et critique du projet de charte propos� � r�f�rendum par le pr�sident de la R�publique. Ces coordinations, qui n�ont jamais cess� de pr�ner l�unit� et l�autonomie du mouvement citoyen et l�intransigeance vis-�-vis du pouvoir sur les revendications inscrites dans la plate-forme d�El-Kseur, rejoignent ainsi les rares voix divergentes qui se sont �lev�es contre le concert unanimiste organis� par le pouvoir visant � leurrer le peuple une fois de plus sur ses v�ritables intentions. Dans une d�claration dat�e du jeudi 15 septembre, ces coordinations soulignent � juste titre, d�ailleurs, que �la charte est truff�e de non-dits pr�m�dit�s qui peuvent donner mati�re � diverses interpr�tations alors qu�il est d�usage en pareille circonstance de poser des questions claires et pr�cises ne souffrant d�aucune ambigu�t�. En sus de l�absence du libre d�bat qui doit �tre en l�occurrence une n�cessit� et de la marginalisation, voire m�me de la culpabilisation, des voix opposantes jettent la suspicion sur ce projet de charte (...) qui, traduite en textes de loi ult�rieurement, consacre dans le fond l�impunit� et l�enfouissement de la v�rit� alors que les parents des victimes de cette terrible trag�die qu�a v�cue notre pays ont le droit de r�clamer justice et la soci�t� dans son ensemble a le droit de savoir ce qui s�est pass� pour se pr�munir contre de nouvelles �preuves � l�avenir�. En lieu et place de ce que propose le pouvoir, � savoir �de r�concilier deux protagonistes du conflit au d�triment du peuple convi� seulement � b�nir ce projet (...) ceci assurera des pouvoirs exorbitants � Bouteflika. Les coordinations en question proposent de r�concilier le peuple avec son identit� en consacrant constitutionnellement son amazighit� en pr�servant ses autres dimensions civilisationnelles. Il s�agit aussi, ajoutent les auteurs de la d�claration, de r�concilier le peuple avec son histoire en �clairant toutes les zones d�ombre de vivre le pr�sent dans la s�r�nit�, de r�concilier l�Etat et la soci�t� au niveau socio-�conomique, et ce, par le bannissement de la hogra, du m�pris, de l�impunit� et de la corruption ainsi que par la lutte contre la pauvret� et le ch�mage pour assurer une vie d�cente � tous les Alg�riens en ces temps d�aisance financi�re exceptionnelle. Il s�agit enfin, concluent les m�mes auteurs, de r�concilier les Alg�riens avec la v�ritable pratique d�mocratique par la cons�cration d�un Etat de droit garantissant les libert�s d�mocratiques (...) ajoutent les int�ress�s pr�cisant le rejet de la charte comme seule r�ponse appropri�e (...)�. Bouteflika persona non grata L�aile dite non dialoguiste d�clare Bouteflika persona non grata dans une d�claration faite au nom de l�interwilayas qui n�a pas pu se r�unir, ce jeudi, aux Ouadhias comme pr�vu avec �les partis politiques, mouvements et organisation de la soci�t� civile d�essence d�mocratique et fondamentalement pacifiques qui rejettent la mascarade r�f�rendaire du 29 septembre interdite sans explication par le pouvoir maffieux et assassin�. Cette tendance des arouch, �fid�le aux sacrifices consentis par l�ensemble des citoyens de la Kabylie, refuse de cautionner l�absolution des assassinats commis contre toute une soci�t� par les gendarmes et les terroristes �lus au pardon. S�attendant un ch�timent exemplaire des ordonnateurs et des auteurs de crimes imprescriptibles commis en Kabylie, cette tendance estime que la venue en p�riple r�f�rendaire cache de vils desseins visant � asservir la r�gion rebelle et symbole de la citoyennet� (...), aussi d�clare-t-elle Bouteflika persona non grata en appelant la population au boycott de sa visite rejetant, par ailleurs, dans le fond et dans la forme la charte dite de r�conciliation nationale et appelle le peuple � la rejeter d�une mani�re active et massive�. Elle n�omet pas de d�noncer, au passage, ceux qu�elle estime ��tre des pantins d�Ouyahia et qui accompagnent le processus de normalisation de la Kabylie par la pacification mercantiliste sur le dos du combat des g�n�rations de la r�gion�. On a appris de diverses sources que la r�union de l�interwilayas en question n�a fait l�objet d�aucune demande d�autorisation ni d�aucune interdiction comme il est indiqu� dans la d�claration. Ce sont, semble-t-il, des opposants qui avaient occup� la salle o� devait se tenir la r�union. Par ailleurs, des parties cens�es prendre part n��taient m�me pas inform�es.