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“Les partielles ne régleront pas la crise”
Les “antidialoguistes” sceptiques
Publié dans Liberté le 14 - 08 - 2005

Avant d'aborder la question des élections partielles en Kabylie, les délégués de l'aile qui s'est toujours opposée au dialogue initié par leurs ex-camarades avec le chef du gouvernement ont préféré s'exprimer d'abord sur la décision de dissolution des assemblées locales au sujet de laquelle tous les délégués de cette aile se disent non satisfaits.
Dans une déclaration transmise à notre bureau, les délégués des deux coordinations des Ouacifs et Ath Zmenzer expliquent que “la dissolution des assemblées en Kabylie obéit à une autre considération, à savoir celle de profiter de la dissolution des APC et APW dans la région pour renforcer le pouvoir de l'Exécutif en confectionnant un habillage juridique qui lui servira, à l'avenir, d'épée de Damoclès contre toute APC ou APW qui manquera de docilité”.
Au sujet des élections partielles qui seront organisées prochainement dans la région, ces deux coordinations, qui ont prôné la réconciliation depuis l'éclatement du mouvement citoyen en deux tendances, estiment que “le pouvoir vise à normaliser la Kabylie et assurer sa mainmise sur cette région par le biais de ses relais”. Arezki Hamoudi, délégué de la coordination de Larbaâ Nath-Irathen, n'en pense pas moins. Pour lui, “quand bien même le départ des indus élus serait salutaire dans un système où ils n'ont réellement aucun pouvoir, les élections partielles ne constitueront pas plus qu'un scénario, ou plutôt une comédie électorale visant un retour à la normale dans Ia région de Kabylie connue pour être frondeuse”. Mohammed Saïdoune, de la coordination de Aïn Zaouia, pour sa part, s'inscrit en porte-à-faux avec ces élections “tant que les revendications inscrites dans la plate-forme d'El Kseur ne sont pas totalement satisfaites”. “Le document de rejet des élections se veut très clair”, dira-t-il. “Il stipule que toute élection sera rejetée tant que cette plate- forme n'est pas entièrement satisfaite”, argumentera-t-il encore. Interrogé sur cette même question, le délégué de Maâtkas, Rabah Issadi, s'interrogera d'emblée sur ce qui reste de la légitimité du Conseil constitutionnel qui avait validé les élections au moment où la population les avait boudées et qui passe, trois années plus tard, à leur dissolution. Ce même délégué se pose également plusieurs autres questions : “Pourquoi ne pas dissoudre les assemblées à l'échelle nationale comme nous l'avions exigé dans le document de rejet des élections ? Pourquoi donc le pouvoir n'a pas procédé comme il I'a fait pour la session du bac qu'il n'a pas hésité à généraliser à tout le territoire national ? Et pourquoi un mandat de deux ans et non pas un mandat de sept ans ? À quoi sert d'abord d'organiser des élections en Kabylie tant que le problème du passif humanitaire, c'est-à-dire les assassinats commis en Kabylie, reste posé ?”, convaincu que ce ne sont pas ces élections qui régleront la cause de Kabylie. Pour le délégué de Maâkas, “ils doivent d'abord traduire les assassins devant les tribunaux avant de parler de l'organisation d'une quelconque élection”.
Telle est l'exigence du mouvement citoyen depuis sa naissance, selon Rabah Issadi qui croit dur comme fer que “le pouvoir veut organiser des élections rien que pour normaliser cette région, alors qu'il doit en réalité reconnaître que cette région a des spécificités qu'il doit assumer, et s'il veut les assumer tant mieux ! Mais dans ce cas, il faudra engager un débat de fond sur la réorganisation de I'Etat, qui implique, bien entendu, la refonte du système politico-institutionnel en place”.
Au sujet des perspectives, le délégué de Maâtkas parle d'un regroupement à Béjaïa auquel seront associées toutes les forces politiques d'opposition pour débattre de la situation actuelle et élaborer des propositions pouvant aider à asseoir une perspective porteuse d'espoir et faire aboutir le projet démocratique.
Samir LESLOUS


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