Au 500�me jour de d�tention de Mohamed Benchicou, des militants de Reporters sans fronti�res, accompagn�s de l��pouse de notre confr�re et en pr�sence d�un grand nombre de journalistes de la presse �crite, radio et TV de France et d�autres pays, se sont rassembl�s hier devant l�ambassade d�Alg�rie � Paris. Dans le m�me temps, des stations radio et des articles de presse rappelaient cette longue d�tention et informaient � comme l�a fait Pierre Barbancey du quotidien L�Humanit� � que le harc�lement judiciaire � l�encontre de Benchicou et de la presse ind�pendante qui est dans l��il du cyclone est avant tout politique. �Alg�rie 500e jour de d�tention de Benchicou, lib�rez-le� ou encore �le journaliste Mohamed Benchicou est gravement malade� ont �t� �crits en arabe et en fran�ais sur des banderoles d�ploy�es par les militants de RSF ou encore scand�s sous les fen�tres et devant la porte de l�ambassade. Celle-ci est rest�e d�sesp�r�ment ferm�e, emp�chant Robert Menard et Fatiha Benchicou de d�poser une lettre � l�ambassadeur, demandant aux autorit�s alg�riennes de cesser le harc�lement � l��gard du journaliste et appelant � sa lib�ration, au plus vite. Des ballons aux couleurs de l�Alg�rie auxquels ont �t� attach�s des sacs de pharmacie remplis de m�dicaments, pour rappeler l��tat de sant� d�plorable de notre confr�re, ont �t� lanc�s par les manifestants. Ayant vainement attendu d��tre re�ue par l�int�rimaire de l�ambassadeur (le nouveau n�ayant pas encore rejoint son poste), Mme Benchicou, � qui pourtant on avait promis d��tre re�ue, et Reporters sans Fronti�res ne d�sesp�rent pas. Ils introduiront une demande officielle, pour remettre la lettre. Abdelkrim Benchicou, le fr�re du d�tenu, contact� au t�l�phone par France Info, confirmera sur les ondes de cette station la d�gradation s�rieuse de l��tat de sant� de son fr�re �incarc�r� parce qu�il d�rangeait par sa libert� de ton�. Le quotidien L�Humanit� qui a lanc� une campagne pour la lib�ration de Mohamed Benchicou et la relaxe des journalistes alg�riens, sign�e par des centaines de personnalit�s et des milliers de d�mocrates en France, informait hier matin ses lecteurs, que �dans le m�me temps, le pouvoir, suivant la strat�gie de Bouteflika, met en place la concorde nationale et appelle les cadres du FIS � rentrer au pays� C�est l� qu�il faut comprendre l�acharnement contre Benchicou et contre tous ceux qui demandent des comptes aux islamistes�. Et le journal de conclure : �Entre Anouar Haddam, le terroriste, et Mohamed Benchicou, le d�mocrate, nous avons choisi.�