H�te hier du bureau d�Alger de la fondation allemande Friedrich Ebert, le professeur universitaire de l�universit� de Lille et pr�sident du R�seau Maghreb Technologie, Abdelkader Djeflat, a pr�sent� une communication intitul�e �Le d�fi de l�entreprise alg�rienne�. Une communication qui a permis � cet �minent universitaire d�expliciter les nouveaux d�fis auxquels les entreprises alg�riennes sont actuellement confront�es en termes de mise � niveau, de d�veloppement technologique et d�adaptation � un environnement concurrentiel. Cela, dans un contexte d�ouverture progressive et d�int�gration de plus en plus effective de l��conomie nationale dans l��conomie mondialis�e, et dans la perspective de la cr�ation d�une zone de libre-�change euro-m�diterran�enne d�ici 2017. En termes de d�fis, l�universitaire a beaucoup insist� sur la n�cessit� pour les entreprises de d�velopper le capital immat�riel, ou ensemble de connaissances tacites, de savoir-faire, d�exp�riences et d�expertises, d�informations et intelligence �conomique. Mais, aussi, l�entreprise devant, selon Abdelkader Djeflat, d�velopper les comp�tences et autres formes de capital intellectuel � mobiliser et � accumuler. Des connaissance tacites essentielles dont l�acc�s et la transmission quoique difficiles, car d�pendant d�une volont� et d�une bonne conscience des enjeux �conomiques actuels, sont n�anmoins primordiaux. Mais des connaissances implicites qui doivent �tre codifi�es, r�pertori�es, au sein de l�entreprise, qu�elle soit petite ou grande, et pouvoir circuler ais�ment et rapidement au sein et entre les entreprises. Soit un capital ou un nouveau patrimoine technologique, � c�t� du patrimoine mat�riel (�quipements, capital foncier,�), � investir de plus en plus pour l�entreprise qui doit se lib�rer de toute forme de r�tention des connaissances et de l�esprit rentier, dans un environnement r�ellement propice. En fait, l�entreprise doit d�velopper la veille tant strat�gique que technologique, introduire et organiser la fonction recherche-d�veloppement (R-D), booster le management du knowledge, renforcer ses r�seaux en interne et conclure des alliances commerciales avec les meilleurs partenaires internationaux. De m�me, elle est appel�e � consolider la bonne gouvernance d�entreprise, mais aussi l�innovation permanente, la recherche de gisements de cr�ativit�, ainsi que la mobilit� des connaissances. Ce faisant, cette derni�re demeure probl�matique au sein de cet espace euro-m�diterran�en en construction o� la libre circulation des personnes, donc des porteurs de connaissances, reste encore entrav�e.