Le syndicat de l�entreprise portuaire de Skikda a d�nonc�, lors d�un point de presse anim� � son si�ge, ce dimanche, les nouvelles d�cisions relatives � la convention de concession des activit�s portuaires qui permettent � la Soci�t� d�exploitation des terminaux marins � hydrocarbures (STH) de solliciter d�autres intervenants que les entreprises portuaires en cas d�activit�s de remorquage, pilotage, amarrage. Le syndicat du port de Skikda souligne, par la voix de son secr�taire g�n�ral, M. Gomri, �nous refusons ces nouvelles mesures, d�autant que nous n�y avons pas �t� associ�s. La venue du remorqueur �gyptien est aur�ol�e de myst�re. Il va entamer des travaux d�volus aux entreprises portuaires, lesquelles se sont dot�es d��quipements ultrasophistiqu�s�, et de s�interroger : �Que vontelles en faire � pr�sent ?� Notre interlocuteur ne baisse pas pour autant les bras. �Nous allons employer tous les moyens l�gaux pour contrecarrer ces d�marches. Une cellule de crise regroupant des membres affili�s aux syndicats des trois ports a �t� d�j� install�e, et ce, dans le but de r�gler le dossier de la STH. Et d�encha�ner : �La r�union regroupant les P-DG des entreprises portuaires qui se tiendra incessamment devra nous apporter quelques �claircissements.� Les raisons de cette �tardive� sortie m�diatique � bien que la section syndicale se dit dans les d�lais � seraient �pour des motifs de sauvegarde des int�r�ts communs des travailleurs et de l�entreprise.� Joint par t�l�phone, le P-DG de STH de Skikda, M. Mokdad, r�torque : �Pourquoi tout ce tapage ? Le remorqueur �gyptien dont on parle n�en est pas un ! C�est une embarcation de chargement en haute mer, sp�cialis�e dans la maintenance, l�assistance, les inspections et l�entretien des SPM (Single Point Mooring). Les Egyptiens d�tiennent un capital d�exp�rience cumul� suite au long compagnonnage avec l�entreprise am�ricaine FMC pour des travaux de raccordement, et c�est pour �a que nous les avions sollicit�s pour initier des stages de perfectionnement au b�n�fice de notre personnel. 128 personnes sont d�j� concern�es dont des �l�ments des trois ports.� Notre interlocuteur se fait de plus en plus insistant, en affirmant : �Tout le monde sait pertinemment que ce n�est pas un remorqueur. D�ailleurs, cette embarcation �tait stationn�e � B�ja�a sans que personne ne dise quoi que ce soit, et elle n�a jamais fait des activit�s de remorquage, au contraire, elle a lou� aupr�s de l�EPS des remorqueurs.� Concernant la venue de la soci�t� �gyptienne, l�ex-P-DG de l�Egzik de Skikda, pr�cise : �Elle est li�e avec nous par un contrat de six mois qui a d�but� en ao�t. Nous avons lanc� un appel d�offres et elle a remport� le march� selon la formule du moins-disant.� A titre d�information, le capital de la STH est de 1 milliard de dinars, Sonatrach en d�tient 60%, l�Entreprise portuaire d�Arzew 20%, l�Entreprise portuaire de B�ja�a 5% et celle de Skikda 15%. �La soci�t� devra assurer la gestion, l�exploitation, l�entretien et le renouvellement des ouvrages d�infrastructures et �galement l�installation des �quipements n�cessaires � l�exp�dition et � la r�ception de produits hydrocarbures.� Le protocole d�accord portant cr�ation de la STH a �t� sign� par un repr�sentant de Sonatrach et les directeurs des soci�t�s portuaires de Skikda, Arzew et B�ja�a. Il est important de le souligner.