Le r�veil d�un glissement de terrain, apparu il y a quelques ann�es et accentu� par le s�isme du 21 mai 2003, fait craindre le pire � la famille Bessalem au village de Tala-Oukouchah dans la p�riph�rie d�Azazga depuis les intemp�ries du 10 d�cembre dernier. Dans la nuit du 9 au 10, cette famille a �t� r�veill�e par ce qui s�apparente � une explosion provenant du puits attenant � la demeure, raconte le p�re. En s�affaissant, l�ouvrage s�est vid� de ses eaux dont le tumulte des flots r�sonne encore dans les oreilles de notre interlocuteur. �Voyez comme le carrelage est bomb�, la porte ne ferme pas et comment le plafond ruisselle�, fulmine le p�re qui nous montre de vieilles fissures sur les cloisons et la fa�ade de sa b�tisse. Pour illustrer le danger qui menace, selon lui, sa maison situ�e au passage d�un ancien glissement de terrain dont les d�g�ts sont perceptibles sur la chauss�e, 100 m plus bas, le p�re, qui a �rig� un mur sommaire pour en att�nuer l�ampleur et apr�s constat des services techniques et des pompiers, nous fait visiter son potager qui se serait affaiss� de pr�s d�un m�tre depuis cette date entra�nant un r�duit en parpaing. Il est convaincu que le sort de sa maison est d�finitivement scell� puisque, affirme-t-il, la terre n�arr�te pas de s�enliser sournoisement depuis les r�centes intemp�ries. C�est dans ce contexte que le p�re �plor�, qui craint une catastrophe, a adress� une correspondance � l�APC la priant de lui venir en aide. Une aide qu�il n�a eu de cesse de r�clamer en vain depuis cette date, soutient-il, s�estimant �victime de la politique de deux poids, deux mesures�. Allusion faite � �l�aide de 70 millions de centimes d�bloqu�e � une maison mitoyenne mais pas � sa b�tisse touch�e dans les m�mes conditions, sinon plus�. �On m�a accord� une aide dans le cadre de l�auto-construction, mais o� vais-je trouver les 20 % d�apport personnel ?� s�insurge-t-il en s�interrogeant sur le sort r�serv� � son dossier de demande de logement social �tablie en 1980. Sa requ�te � l�APC (g�r�e par un maire FLN) qui a d�p�ch� son service technique a �t� suivie par les �lus RCD et soumise au chef de da�ra, jeudi dernier. Ce dernier aurait object� que toute aide ou d�cision d��vacuation sont assujetties � l�expertise du CTC, seul organisme habilit� � trancher la question. Mais en attendant, la famille Bessalem vit la peur au ventre, paniquant au moindre bruit survenant dans la nuit.