Quelque 6 milliards de centimes ont �t� gaspill�s sans que l�objectif pour lequel ce montant a �t� allou� n�ait �t� atteint. Il faudra encore d�penser de l�argent pour d�molir ce qui a �t� construit parce que, tout simplement, l��tude r�alis�e a posteriori a r�v�l� que les locaux qui devaient �tre am�nag�s ne pouvaient pas servir le projet. L�affaire remonte � 2003, lorsque l�universit� de Annaba avec l�accord de l�ancien DLEP avait d�cid� de transformer les ateliers du Centre de formation des ouvriers sp�cialis�s (CEFOS) et les am�nager de fa�on � abriter la nouvelle �cole d�architecture qui accueillera 3 000 �tudiants. Le DLEP de l��poque avait confi� les travaux � de petites entreprises qui s��taient occup�es en premier lieu de couper et d�enlever tous les fils �lectriques et de d�blayer tout objet pouvant g�ner le futur am�nagement. Quelque temps plus tard, une plateforme a �t� construite et des travaux avaient �t� lanc�s, des murs de s�paration ont �t� �difi�s et tout �tait par� pour prendre le chantier en main et commencer les travaux d�am�nagement. Entre-temps, un nouveau DLEP est nomm� � la place du premier, limog� sur instruction du pr�sident de la R�publique. Le nouveau responsable a ordonn� l�arr�t du chantier parce que les locaux choisis ne peuvent pas �tre transform�s et repr�sentent un danger certain pour les milliers d��tudiants qui fr�quenteraient la future �cole. Ce sont des hangars d�saffect�s qui servaient d�ateliers d�apprentissage pour les ouvriers de l�ex-SNS et abandonn�s depuis la reprise du complexe sid�rurgique par Mittal Steel. Ils auraient d� �tre d�molis et le terrain r�cup�r� en vue de construire cette nouvelle �cole d�architecture mais, on avait pr�f�r� utiliser les locaux d�j� existant et les r�am�nager sans pour autant pr�voir tous les risques. La �saign�e� avait continu� et les deniers de l�Etat avaient �t� gaspill�s, une gabegie qui a co�t� 4 milliards de centimes pay�s rubis sur l�ongle. L�entrepreneur charg� de l�am�nagement r�clame encore la somme rondelette de 1 milliard de centimes, prix des travaux d�am�nagement r�alis�s que le nouveau DLEP refuse de payer parce que l�entreprise n�a pas de march� et que celui-ci a fait l�objet d�un rejet par le comit�. Quant aux travaux qui ont �t� effectivement pay�s, malgr� notre insistance aupr�s des responsables, nous n�avons pas pu savoir sous quel chapitre ils l�ont �t� sachant que ledit march� n�existe pas. Ce qui ajoute encore � ce gaspillage, ce seront les frais de d�molition et de pr�paration de terrain qui avoisineront, selon les sp�cialistes du domaine, le milliard ; la boucle est boucl�e. Cette gestion improvis�e des affaires publiques fait perdre des milliards � l�Etat, milliards qui auraient pu servir � autre chose. Les responsables de cette affaire, hormis l�ancien DLEP limog�, continuent de s�vir� M. Rahmani 1 825 entreprises cr��es en Alg�rie par le dispositif ciblant les 35 � 50 ans La mise en �uvre du dispositif relatif � la cr�ation d�activit�s pour les ch�meurs promoteurs �g�s de 35 � 50 ans a permis de cr�er quelque 1 825 entreprises � l��chelle nationale. C�est ce qu�a r�v�l� le directeur g�n�ral de la Caisse nationale d�assurance ch�mage (Cnac) lors d�un s�minaire r�gional de 17 wilayas de l�Est, destin� aux animateurs conseillers de ce dispositif. Ces entreprises ont cr��, a-t-il indiqu�, quelque 5 015 emplois. Le directeur g�n�ral de la Cnac a, par ailleurs, signal� que son organisme a enregistr� jusqu�en f�vrier, le d�p�t de 39 000 dossiers dont 29 900 ont obtenu l�aval des banques pour un �ventuel financement, alors que 11 500 se trouvent au niveau des institutions financi�res. Cette rencontre de Annaba, qui s�inscrit dans un cycle de regroupements qu�organise la Cnac, vise � apporter des correctifs au fonctionnement du dispositif pour mieux r�pondre � la demande.