Un groupe de 17 familles d�anciens fonctionnaires au Centre sp�cialis� de r��ducation de Birkhadem, aujourd�hui � la retraite, menac� d�expulsion, s�est rassembl�, hier, devant le si�ge du minist�re de la Solidarit� nationale et de l�Emploi � Birkhadem demandant � rencontrer le ministre Ould Abb�s. Les 17 familles, qui sont poursuivies en justice depuis quatre ann�es, n�ont pas baiss� les bras pour convaincre les autorit�s de la l�galit� et la l�gitimit� de leurs demandes de cession des biens de l�Etat, conform�ment � la loi. �Les responsables de l�administration des ann�es post-ind�pendance, avaient jug� utile de nous r�quisitionner, pour occuper lesdits logements, apr�s le d�part massif des Fran�ais en 1962. Nous assurions ainsi leur gardiennage, occupation r�gularis�e par la suite, ce faisant, � la ru�e vers les villas et les appartements laiss�s vacants apr�s le d�part massif des Fran�ais en 1962. Nous assurions ainsi leur gardiennage, occupation r�gularis�e par la suite, avec des d�cisions et des arr�t�s d�attribution de ces logements � leurs occupants. Prenons nos pr�cautions, afin de parer � toute �ventualit� de lib�ration des lieux, nous avons d�pos�, chacun en ce qui le concerne, une demande d�attribution de logement ou de lot de terrain, aupr�s de l�APC de Birkhadem, en vain�, nous dira un membre des familles menac�es d�expulsion. Son camarade encha�ne : �Mettant � profit les conditions du d�cret ex�cutif n�89/01 du 07/02/1989, fixant les conditions de cessibilit� des logements de fonction, nous avons entrepris, d�s cette date, des d�marches dans ce cadre, aupr�s du minist�re de tutelle, en l�occurrence le minist�re du Travail et des Affaires sociales, en vue d�obtenir la r�gularisation de notre situation. C�est ainsi, que quatre demandes, � des �poques diff�rentes, ont �t� transmises au minist�re sans qu�aucune r�ponse ait �t� donn�e. Parall�lement, deux demandes ont �t� adress�es au directeur de l��tablissement, de l��poque. Ce dernier a, suite � nos dol�ances, saisi le sous-directeur des affaires domaniales de la wilaya d�Alger, le 03/05/1993 sous le n� 195/CSR-1/93, en lui transmettant un �tat complet des logements de fonction en vue de leur r�gularisation et concession. Cet envoi, faisait suite � une correspondance des services des affaires domaniales en date du 09/03/1993 sous le n�1217/OD/GD/, qui avait (documents � l�appui) effectu� auparavant le calcul de la surface corrig�e de tous ces logements�, dira t-il. Les protestataires affirment : �Pendant que nous effectuons nos d�marches, en vue d�acqu�rir ces logements, un de nos coll�gues, qui faisait cavalier seul, probablement parce qu�il n�habite l��tablissement que depuis 1988, a obtenu, d�une mani�re obscure l�achat le 26/06/1995, du logement qu�il occupe depuis cette date. En ao�t 2002, devant la solidarit� affich�e par l�ensemble des occupants, un de nos voisins a vu son expulsion suspendue. Le secr�taire g�n�ral du minist�re du Travail et de la Protection sociale de l��poque nous a promis de r�gler le probl�me avant le 31/12/2002, en vain. Car � l�incommensurable espoir, suscit� par cette promesse, de voir enfin notre calvaire prendre fin, ne voil�-t-il pas que le cercle infernal se remet en branle. En effet, trois de nos coll�gues, voisins et amis, se voient adresser des ordres d�expulsion, notifi�s le 31/08/2004 pour �tre ex�cut�s les 04/05 et 06/12/2004�. Enfin, les familles touch�es par l�expulsion ont, dans une correspondance adress�e � M. Ould Abb�s demand� d�intervenir pour obtenir un sursis � ex�cution. Nous ne sommes pas ceux qui ont d�tourn� des classes et des ateliers ou autres locaux administratifs�, affirment-ils. M. D.