Le plan de relance �conomique 2004/2009 a atteint sa vitesse de croisi�re dans la wilaya de Tlemcen. Pour cette wilaya qui a connu les affres du terrorisme et de la destruction, ce plan de relance �conomique reste l�ultime planche de salut notamment pour le monde rural qui constitue une priorit�. Ceci, pour d�abord r�parer beaucoup d�injustice envers cette frange de la population qui a pay� le prix fort en opposant une farouche r�sistance � la horde sauvage. Les cons�quences de cette lutte pendant ces derni�res ann�es se caract�risent par un exode massif et douloureux vers le milieu urbain. D�autre part, il faut dire, en toute sinc�rit� qu�au niveau de la wilaya de Tlemcen, on n�a pas fait grand-chose pour la population paysanne. Durant ces neuf derniers mois, l�ex�cutif de wilaya a �t� plut�t bien inspir� en multipliant les visites sur le terrain � travers les zones recul�es. Le constat est effarant, certaines populations rurales vivent � mille lieues de la civilisation. De B�ni Snous en passant par Sebra jusqu�aux monts de Beni Ghezly, c�est la m�me image de pauvret�. Dans un hameau comme Tedjemmout, � l�or�e de la steppe, on ne sait pas ce que c�est un portable, une parabole et encore moins Internet. C�est tout juste s�il y a des interrupteurs �lectriques dans un �difice qui fait office d��cole. Le chiffre de 36,21% de ch�mage que conna�t la wilaya concerne en premier lieu ces localit�s recul�es et dont la survie d�pend de l�agriculture et de l��levage. La relance de ce secteur figure bien comme priorit� inscrite au plan. Faut-il encore r�soudre les insuffisances du secteur hydraulique. La wilaya de Tlemcen dispose de grands barrages comme Mefrouche, Sidi-Abdelli, Hammam Boughrara, B�ni- Bahdel et comble de l�ironie la capitale des Zianides n�en profite pas de ces potentialit�s. L�enveloppe consacr�e � l�agriculture est cons�quente, aussi son utilisation dans ce secteur doit faire l�objet de beaucoup de rigueur et de concertations avec les citoyens concern�s. Dans des conditions pareilles, il n�est plus question de parler de soci�t� civile ou autre chose de ce genre car il y a un v�ritable enjeu �conomique qui concerne directement le citoyen. Cependant, le probl�me d�eau pour l�irrigation doit �tre r�solu � court terme car les barrages de Hammam Boughrara, de B�ni-Bahdel et de Sidi-Abdelli emmagasinent des quantit�s suffisantes pour proc�der � des l�chers d�eau pour les agricultures mais l� encore, se pose le probl�me de la gestion centralis�e des barrages par l�Agence nationale. Ce probl�me a �t� soulev� par le wali de Tlemcen en pr�sence du ministre charg� des Ressources en eau. Lors de sa derni�re visite � Tlemcen, ce dernier a promis de r�gler ce probl�me tout en insistant sur la construction de retenues collinaires. En ce printemps 2006, 53 communes des 20 da�ras que compte la wilaya de Tlemcen ont �t� diagnostiqu�es d�une mani�re on ne peut plus claire, car �lus et citoyens ont �t� convi�s par le responsable de l�ex�cutif � s�impliquer d�une mani�re directe pour la r�alisation des objectifs arr�t�s.