Le syst�me Licence-Mast�re-Doctorat (LMD) n�a visiblement pas tenu toutes ses promesses. D�nonc� d�s sa mise en place par le Cnes, ce nouveau dispositif n�a pas suscit� l�adh�sion de l�ensemble des universit�s. Le ministre de l�Enseignement sup�rieur n�a pas cach� son m�contentement : l�introduction dudit syst�me ne se fait pas � la cadence voulue, notamment au centre du pays. Nawal Im�s- Alger (Le Soir) - Face aux recteurs qu�il r�unissait hier, Rachid Harraoubia a exprim� son �tonnement de voir les villes universitaires du centre � la tra�ne et ce en d�pit des �moyens colossaux� mis � leur disposition. Aux responsables des diff�rentes universit�s qui ont pr�sent� le bilan de l�ann�e, le ministre demandera plus d�efficience. Il leur est demand� un suivi plus rigoureux afin d�identifier les points faibles de ce dispositif pour mieux le renforcer. Les fili�res ouvertes s�adaptent-elles � la demande du march� ? Les �tudiants sont-ils assez inform�s ? Autant de questions adress�es aux recteurs. La volont� de renforcer le LMD ne doit cependant pas �tre interpr�t�e comme une instruction pour faire �une course contre la montre�. Ce que le premier responsable du secteur pr�conise, c�est une �tude du cas par cas. Ira-t-on vers la coexistence des deux syst�mes ? L�option n�est pas exclue. Lors de son instauration, ce syst�me avait suscit� des craintes aussi bien au sein de la communaut� estudiantine qu�aupr�s des enseignants. En d�pit de ces r�ticences, un nombre important d��tudiants a fait ce choix. Il faudra probablement attendre encore avant que des enseignements ne soient tir�s. En attendant, le ministre de l�Enseignement sup�rieur, tr�s optimiste, augure d�une rentr�e universitaire 2006/2007 sous les meilleurs auspices : places p�dagogiques, lits et restauration seront garantis pour tous les �tudiants, promet- il. Mieux, des places p�dagogiques en �stock�sont disponibles. N. I. ACCES AUX GRANDES ECOLES Plus de discrimination r�gionale L�acc�s aux grandes �coles ne se fera plus sur la base du lieu de r�sidence de l��tudiant. D�sormais un �tudiant habitant, � titre d�exemple, Constantine pourra acc�der aux �coles sises � Alger m�me si la sp�cialit� qu�il vise est enseign�e dans sa ville d�origine. Dans un premier temps, l�INC, l�ENV, l�INA, l�Ecole polytechnique ouvriront leurs portes � l�ensemble des �tudiants pour peu que ces derniers aient les aptitudes n�cessaires. La d�cision prise par Harraoubia vise � mettre un terme aux in�galit�s des chances. Le ministre a avou� que la qualit� de l�encadrement dans ces �coles �tait de loin sup�rieure � celle qu�on trouve dans les autres universit�s. Cette mesure sera par ailleurs suivie par la mise en place de p�les d�excellence. N. I.
OCTROI DES BOURSES AUX ENSEIGNANTS �Il y a eu des d�passements� L�octroi des 500 bourses allou�es annuellement aux enseignants afin de poursuivre leurs recherches � l��tranger ne se fait pas toujours dans le respect des crit�res. Le ministre de l�Enseignement sup�rieur en a appel� � plus de transparence, mena�ant de s�vir. Plusieurs professeurs ne remplissant pas les conditions requises ont pu en profiter avec la complicit� des recteurs. Pour mettre fin � cette anarchie, un fichier informatis� permettra bient�t de contr�ler les d�cisions prises en ce sens. N. I. �Les partenaires sociaux doivent prendre leurs responsabilit�s� Les organisations estudiantines et les syndicats repr�sentant les enseignants ont �t� somm�s de prendre leurs responsabilit�s et d��viter que la contestation ne d�borde. Dans une mise en garde adress�e � des organisations qui utilisent les franchises universitaires pour organiser des rencontres � connotation politique, le premier responsable du secteur dira que le r�le de l�universit� ne saurait �tre travesti. Il a d�ailleurs appel� les recteurs � �tre ��quidistants� de tous les repr�sentants des �tudiants.