30 milliards de dollars par an sont indispensables au continent africain pour absorber les besoins en mati�re d�acc�s � l��lectricit�. C�est ce qu�a indiqu� le vice-pr�sident du Comit� mondial de l��nergie (CME) en Afrique, Alioun Fall, hier, � l�h�tel Hilton, lors de la conf�rence de presse cl�turant le s�minaire international de deux jours sur les r�formes des march�s de l'�nergie. Un investissement n�cessaire dans les infrastructures �nerg�tiques pour combler l��norme d�ficit en mati�re d�acc�s � l��lectricit�, notamment en l�Afrique subsaharienne. En effet, le taux de p�n�tration de l��lectricit� dans cette r�gion ne d�passe pas les 25 % alors que le taux mondial est de plus de 70% en moyenne. Les 30 milliards de dollars permettront de r�pondre � un potentiel estim�, par une r�cente �tude du CME, � 1 800 milliards de kilowatts/ an et qu'il est possible de mettre � la disposition des habitants du continent � condition que les gouvernements mettent en place un cadre juridique et l�gal ad�quat pour attirer les investissements n�cessaires. Parmi les recommandations prises lors de cette rencontre c�est qu��aucun mod�le unique ne peut �tre impos�. Le vice-pr�sident du CME souligne, � ce sujet, que la conception du march� doit �tre adapt�e � chaque situation individuelle. Ainsi, Dr. Latsoucabe Fall, coordonnateur r�gional Afrique du CME a d�clar�, lors de la lecture des recommandations, qu�il n�y a pas de solution unique pour tous. �Dans le cadre des r�formes du march� de l��nergie, il ne peut y avoir de solution unique pour tous, ou de mod�le type. Elles doivent �tre diff�renci�es �, a-t-il indiqu�. Dans ce sens, il a explicit� : �Par exemple, dans certaines circonstances, les subventions sont n�cessaires pour faciliter l�acc�s � l��nergie. Alors que dans d�autres pays, il faut accepter qu�il y ait des monopoles.� Abordant l�exp�rience alg�rienne, le secr�taire g�n�ral du CME, G�rald Doucet a affirm� que notre pays a fait de grands progr�s. �L�Alg�rie �tait en retard, il y a de cela huit ans, mais actuellement elle est parmi les pays leaders dans la r�forme du march� �nerg�tique sur ce continent�, a d�clar� G�rald Doucet. Ce dernier a ajout� : �L�Alg�rie a pris son temps pour d�marrer mais en a gagn� beaucoup.� A ce sujet, le pr�sident-directeur g�n�ral du Groupe Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, a �voqu� la jeune exp�rience alg�rienne. Il a rappel�, dans ce sens, les diff�rentes lois adopt�es dans le cadre des r�formes dans le secteur de l'�nergie � travers un riche dispositif l�gislatif : loi mini�re, loi sur l'�lectricit� et la distribution du gaz par canalisation, loi sur les hydrocarbures. Nourredine Bouterfa avait soulign�, dans son allocution que �la nouvelle politique �nerg�tique en Alg�rie, r�solument orient�e vers la lib�ralisation, s'emploie, � travers la mise en place du nouvel environnement r�glementaire en mati�re de politique des prix et de tarification, � r�aliser les compromis n�cessaires entre le besoin d'assurer une bonne r�mun�ration des investissements et celui de prot�ger et d'encourager les cat�gories de consommateurs les plus vuln�rables notamment celles des zones rurales�.