Sous le silence complice des Etats arabes, les sionistes d�cident de continuer leur guerre contre le Liban et donnent un d�lai d�un mois au gouvernement libanais pour �d�sarmer� le Hezbollah. Ce dernier continue � semer la terreur au sein des Isra�liens par ses roquettes qui ont atteint le c�ur de Tel Aviv. �Le cabinet de s�curit� isra�lien a donn� hier son feu vert � l'extension des op�rations terrestres au Liban sud en tenant compte d'un r�glement politique futur�, a annonc� la radio publique. �Les plans en vue de l'extension des op�rations au Liban du ministre de la D�fense et du chef d'�tat-major ont �t� approuv�s par le cabinet de s�curit�, a pr�cis� le vice- Premier ministre et ministre du Commerce Eli Yicha� qui a particip� aux discussions. �Les objectifs sont inchang�s et le principal demeure l'arr�t des tirs de roquettes � courte et longue port�e�, a-t-il dit. Par ailleurs, le cabinet a mandat� le Premier ministre et le ministre de la D�fense pour d�cider du moment de la mise en �uvre des plans pr�sent�s. Il a �galement �t� d�cid� de poursuivre les op�rations contre les objectifs du Hezbollah dans tout le Liban, par l'arm�e de l'air, la marine et les forces terrestres. La solution politique, en particulier dans le cadre du Conseil de s�curit� de l'ONU, est toujours envisageable pour atteindre les objectifs dont le retour imm�diat et sans condition des militaires enlev�s, arr�t imm�diat de toutes les hostilit�s � partir du Liban contre Isra�l et les objectifs isra�liens, y compris l'arr�t des tirs de roquettes et de missiles contre Isra�l, pleine application de la r�solution 1559 du Conseil de s�curit� de l'ONU et le d�ploiement d'une force internationale efficace au Liban sud, aux c�t�s de l'arm�e libanaise, le long de la Ligne bleue. Isra�l veut aussi emp�cher le Hezbollah de reconstituer ses capacit�s op�rationnelles, principalement en emp�chant le passage d'armes et d'�quipements militaires de Syrie et d'Iran vers le Liban. Par ailleurs et selon le site internet Y-Net du quotidien � grand tirage Y�diot Aharonot, neuf ministres ont vot� pour l�extension des op�rations au Liban face � trois qui se sont abstenus. L'op�ration isra�lienne au Liban devrait durer encore �plus de 30 jours�, a estim� Eli Ycha�, l'un de ses membres. Selon les commentateurs isra�liens, il s'agit de la d�cision �la plus cruciale� qu'a eu � prendre le Premier ministre Ehud Olmert depuis le d�but de la guerre, le 12 juillet. Le ministre de la D�fense Amir Perez et le chef d'�tat-major Dan Haloutz s'�taient fix�s de convaincre les membres du cabinet de s�curit� d'�largir l'offensive. Selon des sources militaires et gouvernementales, il va s'agir de d�ployer des troupes au Liban sud jusqu'au fleuve Litani, voire au-del�, afin d'emp�cher les tirs de roquettes du Hezbollah qui ne cessent de s'abattre sur le nord d'Isra�l, malgr� 29 jours de combats et de bombardements destructeurs. Il est � signaler que depuis le d�but du conflit, 36 civils et au moins 65 militaires isra�liens ont �t� tu�s, la majorit� de ces derniers dans les combats avec le Hezbollah au Liban-Sud. L'arm�e a quand m�me acc�l�r� les pr�paratifs, selon la radio militaire. L'�tat-major a en outre d�savou� le commandant de la r�gion militaire nord, le g�n�ral Oudi Adam, en premi�re ligne face au Hezbollah, lui faisant payer les d�boires de l'arm�e. C'est le chef d'�tatmajor adjoint, le g�n�ral Mosh� Kaplinsky, qui dirige d�sormais les op�rations. Isra�l a, entre-temps, averti la population au Liban sud qu'il intensifierait son offensive et bombarderait tout v�hicule circulant au sud du Litani, dans des tracts largu�s par l'aviation. Le Hezbollah ouvre le feu sur Isra�l Depuis le d�but de l'agression isra�lienne contre le Liban, le 12 juillet, et en riposte, la r�sistance libanaise a tir� plus de 2 700 roquettes sur le nord d'Isra�l, faisant plus d'une cinquantaine de morts, et provoquant la fuite d'environ 250 000 personnes. Pour la journ�e d�hier, une centaine de roquettes de la r�sistance libanaise du Hezbollah se sont abattues sur le nord d'Isra�l. �97 roquettes se sont abattues � la mi-journ�e sur le nord d'Isra�l. Dix-sept d'entre elles ont touch� des localit�s et au moins une roquette � longue port�e s'est abattue dans le secteur de Beit Sh�an, dans le nord de la vall�e du Jourdain�, a indiqu� Mickey Rozenfeld, porteparole de la police isra�lienne. Des sources s�curitaires palestiniennes ont, pour leur part, indiqu� que des roquettes tir�es par le Hezbollah, � partir de la banlieue sud du Liban, �taient tomb�es mercredi dans l'extr�me nord de la Cisjordanie � proximit� de Beit Sh�an. Au moins cinq roquettes sont �galement tomb�es aux abords de villages palestiniens dans la r�gion de J�nine � la lisi�re du territoire isra�lien, ont pr�cis� les sources sans faire �tat de victime. De m�me, le bilan des affrontements entre les combattants de Hezbollah et les soldats isra�liens a fait �tat de 11morts dans le camp des sionistes selon la cha�ne de t�l�vision El Djazira alors que la cha�ne satellitaire Al- Arabiya avait, auparavant, indiqu� que quatre soldats isra�liens avaient �t� tu�s dans une attaque � la roquette � A�ta al-Chaab. Une porteparole militaire isra�lienne avait plus t�t fait �tat d'une quinzaine de soldats �touch�s � hier dans de violents combats avec le Hezbollah au Liban. Par ailleurs, les combats se sont d�roul�s hier entre l'arm�e isra�lienne et les hommes du Hezbollah au Liban sud. Les �changes de tirs se poursuivent avec une intensit� soutenue depuis 24 heures, selon la Force int�rimaire des Nations unies au Liban (Finul). �L'arm�e isra�lienne maintient sa pr�sence dans diff�rentes zones du Liban sud et semble avoir tent� des progressions limit�es en direction de Labboun�, Qantara et Khiam� dans les secteurs central, occidental et oriental de la fronti�re, pr�cise un communiqu� de la Finul. Selon la Finul, �l'arm�e isra�lienne a d�truit dix maisons � Ma�s al-Jabal (centre) et a renforc� sa pr�sence dans la r�gion de Marwahine (secteur occidental) et celle de Sadra (secteur oriental). Des concentrations de troupes ont �t� signal�es � Manara et M�toulla, du c�t� isra�lien� de la fronti�re. Chirac appelle au cessez-le-feu et s�attaque aux USA Le pr�sident fran�ais Jacques Chirac a averti contre une renonciation �� un cessez- le-feu imm�diat� au Liban qui serait �la plus immorale des solutions�, en faisant �tat d'une �r�serve� am�ricaine sur les derni�res demandes libanaises. �Il semble effectivement qu'aujourd'hui il y ait une r�serve am�ricaine pour adopter un projet de r�solution prenant en compte ces demandes�, a d�clar� Jacques Chirac lors d'une conf�rence de presse � Toulon (sud-est) � l'issue d'une r�union restreinte du gouvernement sur le conflit isra�lolibanais. �Je ne veux pas imaginer qu'il n'y ait pas de solution, car cela voudrait dire � ce qui serait la plus immorale des solutions � que l'on accepte la situation actuelle et que l'on renonce � un cessez-le-feu imm�diat�, a poursuivi le pr�sident fran�ais avant de d�crire l��encha�nement dramatique de deuil, de souffrances, de destructions innombrables o� chaque jour apporte de nouvelles horreurs�. Favorable � une solution diplomatique, le pr�sident fran�ais a estim� que �Toute solution doit passer par un accord politique�.Pour rappel, une adoption imminente d'une r�solution franco-am�ricaine sur le Liban a �t� rejet�e mardi dernier et Beyrouth exige, avec le soutien des pays arabes des amendements, notamment le retrait des troupes isra�liennes du Liban sud apr�s la cessation des hostilit�s et la mise sous contr�le de l'ONU du secteur disput� des fermes de Chebaa. A ce sujet, Jacques Chirac a indiqu� : �Le projet de r�solution du Conseil de s�curit�, sur lequel nous sommes parvenus � un accord avec les Etats-Unis, est une base de travail� avant de poursuivre : �Isra�l et le Liban ont r�agi et nous devons prendre en compte ces r�actions et tenir compte notamment des int�r�ts du Liban et de sa stabilit�, de son unit� et de sa souverainet�, de son ind�pendance.� Cependant, le chef d�Etat fran�ais a salu� la proposition du gouvernement libanais de d�ployer 15 000 de ses forces arm�es au sud du Liban, car �elle devrait permettre au gouvernement libanais d'exercer sa souverainet� sur l'ensemble de son territoire�, a-t-il insist�. Le pr�sident fran�ais a �voqu� la possibilit� du d�ploiement �dans un mois par exemple� d'une force internationale au Liban, � laquelle la France pourrait participer. Mais il a soulign� qu'il faudrait au pr�alable un �accord politique des deux parties pour que chacun y trouve les garanties qu'il est en droit d'exprimer�. Une force �dont le mode de d�ploiement serait clairement fix�, et o� la r�partition des diff�rents pays participants sera �quilibr�e�, a-t-il insist�. I.T./Agences