Sur les 25 000 m3 d�eau potable, produits chaque jour dans la capitale des Aur�s, Batna-ville, quelque 5000m3 se perdent dans la nature avant d�arriver dans les robinets. Un simple calcul mental nous enseigne, donc, que ce ne sont pas moins de 1 million 800 000m3, qui sont comptabilis�s chaque ann�e, du cot� financier, comme �tant un manque � gagner relativement pr�judiciable pour le chiffre d�affaires de l�entreprise charg�e de la gestion des eaux � savoir l�Alg�rienne des eaux, ADE. Cette d�perdition, qui d�s�quilibre la distribution du liquide pr�cieux aux citoyens de divers quartiers, est caus�e en grande partie par la v�tust� des r�seaux d�alimentation en eau potable ainsi que par les d�g�ts caus�s aux conduites principales lors de travaux souterrains, sans oublier les piquages illicites qui sont toujours d�actualit� surtout au niveau des quartiers p�riph�riques de Batna-ville. Toujours dans le cadre de la gestion des eaux et des ressources hydriques, d��normes quantit�s d�eau sont gaspill�es en milieu urbain et surtout en milieu rural o� bon nombre de fellahs continuent � irriguer leur sol d�une mani�re archa�que alors que le proc�d� du goutte � goutte et celui par aspersion, ont �t� depuis longtemps introduits en milieu agricole. Ces proc�d�s qui �conomisent beaucoup d�eau, peuvent �tre exploit�s � fond en sensibilisant les fellahs et en leur accordant, entre autres, une aide sp�cifique �largie. Nasreddine Bakha