D�apr�s un document (non public) du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l�homme (HCDH), il est pr�cis� que le droit � l'autod�termination pour le peuple du Sahara occidental doit �tre garanti et appliqu� sans plus de retard. Ce rapport a �t� �labor� suite � la visite d�une d�l�gation du Haut- Commissariat dans les territoires occup�s du Sahara occidental et des camps de r�fugi�s de Tindouf. La d�l�gation a soulign� que la violation du droit humain du peuple sahraoui d�coule de la non-application de ce droit fondamental (autod�termination, ndrl). Le document de 16 pages pr�cise que les efforts de la communaut� internationale, � travers le Conseil de s�curit� et le secr�taire g�n�ral de l'ONU, visant � aider les parties � parvenir � une solution politique juste, d�finitive et mutuellement acceptable conforme au droit � l'autod�termination du peuple du Sahara occidental, doivent �tre enti�rement appuy�s et soutenus. Les auteurs du rapport recommandent �galement un suivi plus attentif de la situation des droits de l'homme au Sahara occidental. Ces derniers soutiennent que les Nations unies doivent chercher avec les acteurs concern�s le meilleur moyen d'assurer un suivi ad�quat et continu de la situation des droits de l'homme dans la r�gion du Sahara occidental. La question du droit � l'autod�termination du peuple du Sahara occidental reste capitale, vu la d�gradation g�n�rale de la situation des droits de l'homme dans ces territoires, ajoute le rapport. A noter que Mme Louise Arbour, haut commissaire aux droits de l�homme a d�cid� l�envoi d�une mission au Sahara occidental apr�s l��clatement de manifestations � El-Ayoun et autres villes du territoire. Sur place, la d�l�gation a pu rencontrer des officiels marocains, des ONG, des repr�sentants des familles de disparus, d'ex-prisonniers sahraouis, mais �galement des officiels du Front Polisario et autres organisations de masse. Apr�s avoir entendu les deux parties, la d�l�gation est arriv�e � la conclusion pr�liminaire selon laquelle les membres des services d'ordre marocains semblent avoir fait usage de la force d'une mani�re discriminatoire et disproportionn�e et que les entraves administratives impos�es par les autorit�s marocaines ont pu compromettre la capacit� du peuple du Sahara occidental � exercer pleinement son droit � la libert� d'expression et de rassemblement. Par ailleurs et en se basant sur des t�moignages, la mission du HCDH a relev� des d�ficiences s�rieuses en ce qui concerne le droit des personnes arr�t�es � avoir un proc�s �quitable. En outre, la libert� de constituer des associations a �t� entrav�e dans le territoire du Sahara occidental. N�anmoins, le m�me rapport mentionne que lors de son s�jour dans les camps de r�fugi�s g�r�s par le Front Polisario, la d�l�gation onusienne a affirm� ne pas avoir re�u de plaintes faisant �tat d'entraves � la libert� d'association, de mouvement ou d'expression. Le document du HCDH relate �galement les dures conditions de vie des r�fugi�s sahraouis. Ces derniers vivent sous des tentes ou dans des maisons pr�caires en pis�, et manquent d'eau et de nourriture, conclut le rapport. A. G.