La ville ce n�est pas uniquement le centre, la vitrine tape � l��il que l�on soigne � chaque occasion pour en faire une affiche glorifiant les efforts des autorit�s locales comme ce fut souvent le cas � Tizi-Ouzou. Ce sont aussi les quartiers p�riph�riques souvent tr�s populeux et laiss�s-pour-compte parce que loin des regards quotidiens des gestionnaires de nos cit�s urbaines indiff�rents aux pr�occupations des citoyens, sourds � leurs sollicitations r�currentes. L�int�r�t discriminatoire et restrictif port� jusque-l� � la gestion du tissu urbain et au cadre de vie des citoyens est en cours de r�vision. D�sormais, les quartiers d�laiss�s tels que la Haute-Ville, les lotissements Amyoud, Anane, Touat et Salhi, vieux de 10 � 20 ans, b�n�ficient de l�attention du wali qui s�est rendu sur les lieux, ce jeudi 12 octobre, pour s�enqu�rir de visu des probl�mes auxquels se heurtent les r�sidants et prendre les d�cisions qui s�imposent. Il est vrai que la wilaya dispose d�une cagnotte de 3 milliards 100 millions de dinars allou�s aux am�nagements urbains parmi lesquels 460 millions de dinars r�serv�s aux lotissements du chef-lieu de wilaya dont certains, notamment les trois premiers cit�s plus haut, qui rev�tent un caract�re priv�, sont normalement � la charge des promoteurs concern�s, autrement dit, des propri�taires titulaires du permis de lotir. C��tait d�ailleurs le fond du d�bat entre les r�sidants des lotissements Amyoud et Anane qui n�ont pas cess� de se plaindre de l�absence de viabilisation. De guerre lasse, ils ont r�alis� l��lectrification, l�alimentation en eau potable et le gaz par leurs propres moyens, selon leurs dires, attendant que le rev�tement des rues soit fait sur le compte de l�Etat. La route sera faite une fois pour toutes lorsque toutes les constructions en cours achev�es et tous les branchements d�eau, de gaz et d�assainissement effectu�s, expliquera le wali, pr�cisant que tous les travaux de viabilisation sont normalement � la charge soit du titulaire du permis de lotir soit des acqu�reurs, selon le cahier des charges. L�acc�s trop �troit du lotissement Touat sera �largi et le comit� technique de da�ra effectuera une sortie dans les trois lotissements afin de recenser ce qu�il y a � faire en fonction de l��tat des lieux. Le lotissement Amari b�n�ficiera du renouvellement de la conduite d�AEP et du rev�tement de la route d�s que les travaux d�adduction de gaz en cours et du renouvellement de celle d�AEP avec les branchements de tous les riverains auront �t� men�s � leur terme. Les r�sidants du lotissement Salhi, � caract�re public celui-l� et vieux de 20 ans, r�clament un compl�ment d��lectrification pour un quart du lotissement, la r�vision de la conduite d�AEP r�alis�e par leurs propres moyens, le rev�tement de la route impraticable en hiver, l��clairage public, la destruction des baraques de chantiers devenues des lieux de rencontres de d�linquants et l�interdiction des rejets de gravats dans les alentours imm�diats comportant outre les risques propres aux d�charges publiques la menace d��boulement que pourrait engendrer l�accumulation des eaux us�es provenant de l�avo�de se d�versant � ciel ouvert dans un oued proche du lotissement. Le rev�tement de la route sera dans les m�mes conditions expos� aux habitants des lotissements pr�c�dents, apr�s l�adduction d�AEP et du gaz et les branchements individuels, explique le wali qui instruira sur place les responsables de Sonelgaz pour la r�alisation d�un transformateur et l��lectrification du quart restant d�pourvu. Le chef de da�ra a par ailleurs re�u l�ordre de d�truire les baraques qui servent de lieu de rendez-vous � certains d�linquants. A l�occasion de la m�me sortie, le wali s�est encore vivement int�ress� aux huit blocs d�h�bergement en cours de r�alisation au sein du campus universitaire de Boukhalfa parmi lesquels cinq �quivalents � 1 200 lits sont quasiment pr�ts � l�exploitation. Apparent non satisfait du taux d�avancement des trois blocs restants, le chef de l�ex�cutif demande au DLP d��carter � l�avenir les entreprises non performantes, et d�engager, quitte � payer plus cher, celles qui ont les grands moyens mat�riels et humains et qui font preuve de s�rieux en respectant leurs engagements. Les entreprises pr�sentes sur le chantier avec 4 000 places p�dagogiques en voie de livraison au sein du campus central de Hasnaoui seront invit�es � multiplier leurs moyens mat�riels et humains, leurs capacit�s de r�alisation afin de postuler � la r�alisation des grand projets inscrits � l�intitul� de la wilaya.