Abdelaziz Bouteflika s�affairerait � proc�der � un �r�am�nagement � la t�te des institutions�, soutient une source bien inform�e. Un r�am�nagement � la faveur duquel le locataire du palais d�El Mouradia placerait son homme de main, Abdelaziz Belkhadem, � la t�te du S�nat. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - �Ce changement interviendra � moyen terme�, pr�cise toutefois notre source. �Pas avant le d�but de l�ann�e 2007, en tout cas�, poursuit-elle. Pourquoi cette �ch�ance ? C�est le calendrier institutionnel qui le veut. Qui offre en fait l�opportunit� � Boutefika de proc�der dans �les normes�. En fait, c�est le 4 janvier prochain que le mandat de la moiti� des membres du Conseil de la nation arrivera � terme, la Constitution pr�voyant un renouvellement toutes les trois ann�es. �En plus des �lus, le pr�sident d�signera 24 membres dont, sans doute, le futur pr�sident de l�institution.� Et ce sera sur ce quota que jouera Bouteflika. Ce dernier pourrait, �comme � son habitude, laisser un si�ge vacant qu�il r�serverait � Belkhadem�, pr�voit notre source. Pour cause, �l�option Belkhadem � la t�te du S�nat est fortement pressentie pour apr�s les l�gislatives�. Quant � Abdelkader Bensalah, autre homme de confiance de Bouteflika, �l�on pr�voit le portefeuille des Affaires �trang�res ou, � d�faut, le poste de repr�sentant personnel du pr�sident de la R�publique�, confie la m�me source. Pourquoi un tel changement ? �Depuis sa subite maladie en novembre 2005, Bouteflika ne s�int�resse r�ellement qu�� une seule chose : sa propre succession�, tente d�expliquer notre source. �D�o� d�ailleurs le projet de r�vision constitutionnelle�. S�estimant � il ne l�a jamais cach� du reste � l�s� par l�Histoire et l�arm�e en 1978, Bouteflika est quasi obs�d� par la chose. Dans son entourage, l�on confie �qu�il ne quittera jamais le pouvoir s�il n�a pas, au pr�alable, d�sign� lui-m�me son successeur�. Il ne veut donc prendre aucun risque en mettant plusieurs fers au feu. �Avec le projet de r�vision constitutionnelle pr�voyant notamment un poste de vice-pr�sident d�sign� et l�option Belkhadem � la t�te du S�nat, Bouteflika ne cherche en r�alit� qu�� fermer le jeu, par anticipation, et s��viter, partant, toute mauvaise surprise.� A voir de pr�s, en effet, l�on se rendra compte qu�avec en plus un Boualem Bessayeh � la t�te du Conseil constitutionnel, l�ouest d�tient toutes les cl�s institutionnelles n�cessaires � faire face � tout �ventuel �cas de force majeure�. Politique, du moins�