L�affaire des ex-travailleurs de l�Etusa, actuellement en gr�ve de la faim au niveau de la Centrale syndicale est sur le point d��tre r�gl�e. C�est ce qu�a d�clar� le charg� du d�partement de l�organique de la Centrale syndicale UGTA, apr�s avoir �t� interpell�e par des gr�vistes avant-hier � sa sortie de son bureau. Apostroph� � sa sortie de la Maison du peuple par un des gr�vistes de la faim, M. Djenouhat s�est d�clar� �pr�occup� par la situation que traversent ces travailleurs�, en les rassurant que �votre cas est actuellement � l��tude et dans peu de temps votre situation sera r�gl�e d�finitivement�. En effet, les ex-travailleurs qui ont fait l�objet de compression depuis huit ans se trouvent aujourd�hui �sans le moindre droit�, ce qui explique, selon eux, �ce recours � ce mouvement de gr�ve�. �Nous avons opt� pour la gr�ve de la faim et prendre � t�moin l�opinion publique sur la situation d�plorable des travailleurs qui se sont investis et sacrifi�s pour servir le pays�. Les gr�vistes de la faim exigent l�ouverture d�une enqu�te pour relever ces d�passements et appellent les autorit�s � appliquer les textes de loi, notamment la loi 90/11 et les d�crets l�gislatifs 09/94 et 11/94 pour prot�ger les travailleurs compress�s et leur restituer leurs droits. Les origines de cette affaire remontent � 1998 au lendemain de la mise en application du volet social au sein de l�entreprise Etusa. Un volet social dict� pour des raisons financi�res et qui a eu pour cons�quence directe la compression de 302 employ�s, parmi eux des cadres et de simples fonctionnaires. Or, les mesures sociales prises � cet effet n�ont point �t� au b�n�fice des travailleurs compress�s. Pour preuve, la Caisse nationale d�assurance ch�mage (Cnac) a refus� de verser � trente-six d�entre eux les cotisations en rejetant leur dossier du fait que leur employeur n�a point proc�d� aux versements des cotisations, alors que celles-ci sont pr�lev�es � la source. Les travailleurs gr�vistes revendiquent par ailleurs la mise en application des d�cisions de justice rendues en �notre faveur au nom du peuple alg�rien, alors que la direction g�n�rale de l�entreprise campe sur ses positions refusant de se soumettre aux lois de la R�publique�.