Invit� aux travaux de restructuration du bureau de wilaya qui se sont d�roul�s au niveau de la salle de cin�ma El Karama, dans l�apr�s-midi de jeudi dernier, le pr�sident de la formation politique AHD 54, en l�occurrence M. Ali Fewzi Reba�ne, prenant la parole devant un parterre de plus de 100 personnes entre adh�rents et sympathisants, n�est pas all� avec le dos de la cuill�re pour fustiger la politique men�e, sur tous les plans, par Bouteflika. Il dira, tout de go, que �le parti AHD 54 est contre la r�vision constitutionnelle. L�Alg�rie est une r�publique, ce qui implique des �lections et une alternance au pouvoir apr�s deux mandats comme indiqu� par l�actuelle Constitution qui a ramen� l�actuel pr�sident aux commandes du pays�. Il ajoutera pour �tayer sa pens�e que �nous, nous ne voulons pas d�une monarchie, l�Alg�rie ce n�est pas le Maroc. Nous nous devons de respecter le serment du 1er Novembre 1954�. Abordant la question de la r�conciliation nationale, le pr�sident de AHD 54 mart�lera que �nous respectons tous ceux atteints dans leur int�grit� lors de la d�cennie noire mais les terroristes ne sont pas des h�ros. Ils ont commis des crimes et des atrocit�s, de fait, la justice doit trancher. Malheureusement, nous constatons le contraire. En principe, un d�bat national sur la question aurait d� avoir lieu. C�est l�essence m�me du multipartisme�. L�orateur galvanisera la salle quand il �voquera le fait que le �d�cret pr�sidentiel du 7 f�vrier 2006 publi� au Journal officiel n�11 et qui stipule que la famille d�un terroriste per�oit une indemnit� de 120 millions de centimes cr�ant de facto une autre frange de la population au m�me niveau que celle de la famille du chahid, alors que ces terroristes ont commis des crimes contre l�humanit�. Concernant la question �conomique, M. Reba�ne fustigera les initiateurs de la loi des finances �tablie sur 19 dollars. Il dira en substance que �l�Etat est riche, chaque ann�e nous engrangeons des entr�es de l�ordre de 80 milliards de dollars alors que le ch�mage augmente inexorablement. Je dis qu�il n�y a pas une volont� politique � r�soudre les probl�mes du peuple�. Il ne fait aucun doute pour le pr�sident de AHD 54 que �l�actuel pouvoir a �chou�. La preuve, ce sont ces scandales financiers d�envergure qui doivent �tre �tal�s sur les journaux. Il doit c�der la place � une nouvelle �lite qui sera celle de la comp�tence et non pas coopt�e par le r�gionalisme comme c�est le cas actuellement�, indiquera-t-il. Il notera par ailleurs que �le projet d�un nouveau d�coupage administratif cache en fait des arri�re-pens�es �lectorales�. Pour l�orateur, sa formation politique a toujours pr�n� �la d�centralisation des collectivit�s locales avec des pr�rogatives claires pour les P/APC�. Ainsi recommandera-t-il �la r�vision du code de wilaya et de la commune avec comme objectif essentiel la lev�e de la tutelle du fonctionnaire sur l��lu�. Enfin, il exhortera l�assistance � prendre son destin en main par cette phrase : �Il ne faut pas que leurs enfants colonisent le pays, nous devons imposer le changement du pouvoir par les �lections.�