Depuis le mois de juillet et la fameuse distribution de 18 logements au profit de quelques familles dans le cadre du recasement des expropri�s du barrage Tilesdit relevant de la commune d�El-Esnam, � 12 km au sud-est de Bouira, et habitant sur ou pr�s de la bande de s�curit�, plusieurs familles se sentant l�s�es dans cette op�ration ne cessaient de se manifester aupr�s des autorit�s locales et de wilaya pour qu�elles soient relog�es � leur tour. Mercredi, et apr�s la r�union du 11 septembre dernier o� les repr�sentants de ces familles, en pr�sence du wali, du DHW, de celui des domaines, avaient eu des garanties quant � la diligence d�une autre expertise, des dizaines de familles, lasses d�attendre les r�sultats de cette expertise se sont rassembl�es devant le si�ge du cabinet du wali. L�, le repr�sentant du wali qui avait re�u une d�l�gation, a rassur� les protestataires en leur rappelant les engagements du wali, � savoir l�am�nagement d�une piste reliant la localit� au nord du c�t� de Ha�zer, ainsi que la prise en charge des familles qui seront incluses dans l�expertise, dont les travaux sont finalis�s et devront �tre remis au wali incessamment. Pour rappel, le barrage Tilesdit d�une capacit� de 167 millions m3, a actuellement un volume de 106 millions m3, et les eaux s��talent sur plus de 6 kilom�tres. Cette extension rapide des eaux a totalement enclav� la localit� de Oued-Edous, relevant de la commune d�El-Esnam, mais s�par�e par le barrage. Depuis le d�but de l�op�ration d�expropriation, des dizaines de familles indemnis�es et vivant presque sur le lit de l�oued, ont quitt� les lieux apr�s leur recasement au niveau du chef-lieu de la commune. Apr�s le d�part de la majorit� des familles et l�envahissement de la localit� par les eaux engloutissant avec elles et les demeures et m�me l��cole primaire du village, les rares familles restantes et dont les �tudes avaient situ� hors plan d�eau mais juste � la p�riph�rie de la bande de s�curit�, se sont retrouv�es totalement isol�es de leur commune d�origine et des diff�rents �tablissements scolaires pour leurs enfants. Ce fut cette situation qui a fini par convaincre m�me les plus r�calcitrants de la n�cessit� de quitter les lieux. Pour ce faire, ces familles dont la plupart ont �t� d�poss�d�es de leurs terres existantes sur le plan d�eau, revendiquent, en plus de leur indemnisation au m�me titre que les autres familles d�j� indemnis�es, de logements identiques et dans les plus brefs d�lais.