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ATHLETISME
LES MENACES DE L'INSTANCE INTERNATIONALE MISES A EXECUTION PAR LAMINE DIACK L�IAAF exclut la FAA
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 11 - 2006

Ce qui devait arriver arriva ! Le conseil de l�IAAF qui s�est r�uni lundi � Monaco sous la houlette de son pr�sident, M. Lamine Diack, a inflig� une lourde sanction � la F�d�ration alg�rienne d�athl�tisme (FAA).
Une d�cision qui a eu l�effet d�une bombe. M�me si les observateurs de la sc�ne sportive nationale � l�instar du pr�sident du Comit� olympique alg�rien (COA), M. Mustapha Berraf, de l�ancien ministre des Sports, Berchiche Abdelhamid, qui ont suivi de pr�s l��v�nement, n��taient gu�re surpris par la �sentence� prononc�e par l�IAAF. Ce lundi, les 28 membres qui composent cette instance internationale avaient pour la premi�re fois ouvert la s�ance avec comme principal ordre du jour le dossier �Alg�rie�. Les membres issus de diff�rentes nations ont entendu le rapport sur la situation qui a suivi la dissolution de la F�d�ration alg�rienne concern�e � savoir la lourde sanction de 4 ans inflig�e au pr�sident Chaouch-Teyara Toufik. Une d�cision prise par le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Yahia Guidoum. Une mesure que l�IAAF avait qualifi�e �d�ill�gale �. Avec cette d�cision de suspension prise � l�encontre de la FAA, l�instance internationale de l�athl�tisme n�a fait que confirmer sa position auparavant exprim�e sur cette affaire. En effet, l�IAAF n�a jamais reconnu le directoire install� par le MJS encore moins la r�cente f�d�ration pr�sid�e par M. Bouras. Les pr�mices d�une suspension de l�Alg�rie furent palpables � plus titre. Selon des observateurs, ce n�est pas M. Lamine Diack en sa qualit� de pr�sident de l�IAAF qui a sanctionn� les athl�tes alg�riens de toutes les comp�titions internationales, mais le jusqu�auboutisme des pouvoirs publics qui a conduit � cette malheureuse situation�. A ce propos, le docteur Baba Brahim, membre de la commission m�dicale � l�IAAF), dira : �Il y a de quoi d��tre d��u. Alors qu�on pouvait facilement trouver des solutions entre nous.� Dans la m�me optique, M. Djamel Si Mohamed, membre de cette organisation internationale sportive sp�cialis�e dans le sport roi des olympiades (l�IAAF) et membre de droit de la FAA, avait �galement, dans un pass� r�cent, tir� la somme d�alarme. Or, personne ne l�avait �cout�. C.B. M.
Guidoum d�nonce les interf�rences
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Yahia Guidoum, a appel� hier ses homologues africains � "clarifier" les relations entre les Etats africains et les f�d�rations internationales sur la base des "sp�cificit�s" du continent. Dans son allocution d'ouverture de la premi�re r�union du Groupe de travail minist�riel africain sur les relations entre les Etats et les f�d�rations sportives internationales, M. Guidoum a indiqu� que l'objectif de cette r�union est de "d�gager des solutions idoines � l'effet de combler le d�ficit de communication entre les pouvoirs publics et certaines instances sportives internationales qui constituent l'�manation des f�d�rations sportives nationales". "Face � la r�surgence chronique de conflits, leur ampleur et surtout leur effet n�gatif sur nos institutions sportives (...) il nous incombe de r�fl�chir profond�ment sur cet �tat de choses", a dit le ministre, "car si rien n'est entrepris rapidement, l'Afrique continuera � souffrir de ces interf�rences au moment o� la participation � la haute comp�tition ne s'accommode ni avec l'improvisation ni avec les divisions internes". Organis�e par le Conseil sup�rieur du sport en Afrique (CSSA), la r�union d'Alger, la premi�re du genre en Afrique, est motiv�e par la n�cessit� de "lever le paradoxe de juxtaposition des ordres juridiques nationaux avec la r�glementation sportive internationale et d'annihiler ces vell�it�s d'interf�rence dans les affaires sportives internes aux Etats dans leurs relations avec les mouvements sportifs nationaux", a dit le ministre. M. Guidoum a ensuite rappel� que cette r�flexion "n'est pas propre au continent africain", citant pour exemple les "conflits" entre les l�gislations europ�ennes et les r�glementations de certaines f�d�rations internationales qui "ont fait l'objet de saisine des juridictions europ�ennes � la faveur du droit europ�en, tel que l'arr�t Bosman et les nombreux cas de dopage, la violence et les droits de commercialisation des spectacles sportifs. Le ministre a soulign� en outre l'importante contribution des Etats africains dans "le financement de la haute comp�tition (...) parfois au d�triment du d�veloppement d'autres secteurs d'activit�s". "Il s'agit en fait de souverainet� nationale. Peut-on parler d'ing�rence lorsqu�un Etat prend des mesures ad�quates pour garantir et veiller au respect des l�gislations nationales et internationales, assurer la transparence dans la gestion des organisations sportives nationales et contr�ler l'utilisation des ressources qu'il met � leur disposition ?", s'est interrog� le ministre. Pour M. Guidoum, les f�d�rations sportives accomplissent une "mission de service public et ne sauraient se soustraire au devoir de rendre compte, sous le pr�texte de leur affiliation aux organisations sportives internationales". Le ministre a enfin appel� ses homologues africains � "harmoniser leurs positions et � r�agir ensemble" pour r�gler "les probl�mes que rencontrent certains de nos pays menac�s de voir leurs jeunesses priv�es de r�ves et d'espoir quand est brandi le gel de la participation des �quipes nationales � toute activit� internationale". La r�union du Groupe de travail minist�riel africain sur les relations entre les Etats et les f�d�rations sportives internationales se tient en pr�sence des ministres de la Jeunesse et des Sports d'Afrique du Sud, Ghana, Mauritanie, Niger, Nigeria, Tunisie et Zimbabwe. L'Angola est repr�sent�e par le vice-ministre des Sports et le Cameroun par le secr�taire g�n�ral du d�partement des Sports. Dix-neuf pays �taient repr�sent�s au niveau des experts qui pr�parent des recommandations et le projet de d�claration finale.

"L'Alg�rie introduira un recours"
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Yahia Guidoum, a indiqu� hier qu��un recours sera introduit� par l'Alg�rie, suite � la d�cision de la F�d�ration internationale d'athl�tisme (IAAF) de suspendre la F�d�ration alg�rienne. Qualifiant de "maladroite" la d�cision de l'IAAF, prise lundi � Monaco, M. Guidoum a soulign� qu��aucun article des r�glements de l'IAAF ne pr�voit une telle suspension sans conna�tre au pr�alable tous les d�tails de l'affaire�. "Nous saisirons les tribunaux pour r�gler cette affaire", a ajout� le ministre de la Jeunesse et des Sports, en marge de la 1re r�union du Groupe de travail minist�riel africain sur les relations entre les Etats et les f�d�rations sportives internationales. Il a rappel� en outre que l'assembl�e g�n�rale de la FAA qui a abouti jeudi dernier � l'�lection de Amar Bouras au poste de pr�sident, s'est d�roul�e dans un "esprit d�mocratique et dans la transparence totale". De son c�t�, le nouveau pr�sident de la FAA, Amar Bouras, a indiqu� � l'APS que la F�d�ration alg�rienne allait introduire un recours pour contester la d�cision de l'IAAF. "Le bureau f�d�ral se r�unira pour examiner la question et envoyer un recours � l'IAAF expliquant la situation et fournissant toutes les informations n�cessaires". La d�cision de l'instance internationale d'athl�tisme �tait "plus ou moins attendue", selon M. Bouras. L'exentra�neur de Hassiba Boulmerka, la championne du monde et olympique (1992) du 1500 m, a regrett� cette d�cision qui "nuit aux athl�tes alg�riens", estimant que les f�d�rations internationales n'ont pas le droit de s'immiscer dans les affaires internes des f�d�rations nationales. "Si la suspension inflig�e � la FAA n'est pas lev�e, l'instance alg�rienne saisira le TAS (tribunal sportif)".

Les ministres africains soutiennent l�Alg�rie
Nous, ministres charg�s des Sports, experts, repr�sentants les institutions africaines, r�unis les 13 et 14 novembre 2006 � Alger � l�occasion de la premi�re rencontre du Groupe de travail minist�riel sur les relations entre les gouvernants et les instances sportives internationales et ce, en application des d�cisions de la 38e session du Comit� ex�cutif du CSSA tenue � Luanda (Angola) les 4 et 5 mai 2006. Au moment de finaliser les documents relatifs aux recommandations de la session, communiqu� final et la d�claration appelant au renforcement des m�canismes de collaboration, de concertation et de partenariat franche et durable entre les Etats et les F�d�rations nationales et internationales, avons appris avec consternation la d�cision prise par la F�d�ration internationale d�athl�tisme amateur (IAAF) � l�encontre de la jeunesse et de l�athl�tisme alg�riens, l�un des fleurons de l�athl�tisme africain et mondial. Appelons les instances de l�IAAF � reconsid�rer cette d�cision unique en son genre dans l�athl�tisme mondial et ce, en d�pit de la saisine de cette derni�re par les autorit�s alg�riennes et la pr�sentation d�un dossier exhaustif complet. Exprimons notre soutien total � l�Alg�rie et � l�athl�tisme alg�rien et r�it�rons notre attachement aux principes de dialogue et de concertation pour le r�glement de tout conflit, tout en exprimant notre soutien au minist�re alg�rien de la Jeunesse et des Sports, au pr�sident et aux membres de la f�d�ration d�mocratiquement �lus et ce, conform�ment aux dispositions l�gales et r�glementaires en vigueur. Fait � Alger, le 14 novembre 2006

PARLONS-EN
�Bouchkara� n�est pas iranien
L�IAAF du S�n�galais Lamine Diack est pass�e aux actes. Plus prompte que la FIFA de Sepp Blatter, l�instance de Monte- Carlo, �lot de tous les trafics, a exp�di� les sportifs alg�riens hors de ses circuits devenus ferm�s par la force de l�argent et de l�abus. En fait, le conseil de l�IAAF a �d�cern�, lundi soir, le dernier oscar � l�alg�rienne en pronon�ant l�exclusion de la FAA de toutes les comp�titions internationales plac�es sous son �gide. La F�d�ration internationale a b�ti son verdict suivant le dossier en �b�ton� que lui a �t� transmis � partir d�Alger par le pr�sident de l�ancien bureau f�d�ral, Chaouch-Teyara Tewfik. Ce dernier a invoqu� l�abus d�autorit� du minist�re de tutelle pour convaincre son auditoire, constitu� �galement de quelques compatriotes, r�uni en Principaut�. Le MJS avait justifi� �la mise aux arr�ts� des membres de l�ancien bureau de la FAA par la mauvaise gestion et la dilapidation des biens publics. Le bras de fer durait depuis septembre dernier. Contrairement aux menaces de l�instance de Zurich, la FIFA, celle de Diack a us� dans ses attendus d�un double langage. A savoir que le pr�sident d�chu n�avait le droit de d�fendre �son bilan� et que, plus grave, la F�d�ration alg�rienne �tait r�gent�e par des statuts en totale contradiction avec ceux de l�IAAF. C�est pour le premier motif, Diack et son conseil peuvent avoir raison, ils se �gourent� lourdement sur le second aspect. Car, et les faits sont t�tus, avant de se faire retirer le tapis sous les pieds, Teyara avait ent�rin� par voie l�gale (organisation d�une AG avec l�ancienne composante) la mise en conformit� des statuts de la FAA avec le nouveau d�cret minist�riel� �Rare� a �t� le qualificatif employ� par le communiqu� consacrant la r�union du conseil de l�IAAF. Rare, parce que, hormis l�exclusion de l�Afrique du Sud du fait de l�Apartheid, en 1976, l�Alg�rie serait le premier pays dont la f�d�ration sportive qui fonctionne par d�l�gation des pouvoirs publics et avec l�argent du contribuable, est �ject�e des pistes d�athl�tisme par la faute des� siens. Ceux qui ont ordonn� la suspension des membres de la f�d�ration ainsi que ceux qui sont all�s �pleurnicher� leur sort � Monte-Carlo et avant � Zurich. Ces derniers ont gagn� leur pari. Mais, � quel prix ? L�Iran dont le monde, occidental surtout, pense que c�est la pire dictature qui puisse exister sur terre dans ce XXIe si�cle nous fournit un bel exemple du linge qui se lave chez soi, et pas ailleurs. Le pr�sident de la F�d�ration de football qui a �t� �licenci� par l�autorit� des Ayatollahs a plaid� la cause de son pays devant la FIFA, laquelle avait fix� la date de ce 15 novembre pour sa r�habilitation, faute de quoi l�Iran sera exclue. Mohamed Dakdan, c�est de lui qu�il s�agit, a d�douan� son pays en d�clarant : "Je ne suis qu'un tout petit �l�ment de cette grande nation. Si ma d�mission est n�cessaire, consid�rez la comme acquise, avec celle de mon encadrement�. Sans commentaire. M.B.


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