Dans une lettre publi�e dans Le Soir d�Alg�rie du 25 d�cembre, l�avocat de la chanteuse Amel Wahby, Me Aur�lien Chardeau, conteste quelques aspects du compte rendu fait par un de vos journalistes de l�audience du 21 d�cembre qui m�a oppos� � sa cliente au tribunal de Paris, en s�autorisant des jugements et des contrev�rit�s inacceptables. C�est son travail d�avocat que de venir au secours d�une plaignante qui, le moins que l�on puisse dire, n�est pas sortie � son avantage de d�bats qui ont dur� quatre heures. Je n�en dirais pas plus, pr�f�rant laisser � la justice fran�aise le soin de trancher souverainement dans cette affaire. En revanche, je ne peux laisser passer des d�n�gations qui pourraient introduire le doute au sujet de mon livre Bouteflika une imposture alg�rienne, et je me vois dans l�obligation de pr�ciser ce qui suit : 1. Comme l�a dit votre journaliste, derri�re ce proc�s se profilait bien la main du r�gime alg�rien soucieux de condamner le livre Bouteflika une imposture alg�rienne. J�ai effectivement r�v�l� que le cabinet d�avocats parisien qui assurait la d�fense de Mme Wahby �tait en m�me temps employ� et pay� par le gouvernement alg�rien pour le dossier des privatisations. Me Aur�lien Chardeau, qui m�a entendu faire cette d�claration devant la pr�sidente, n�a pas d�menti. 2. Mme Amel Wahby, qui esp�rait faire juger l�affaire durant mon incarc�ration, donc en mon absence, a chang� d�avis devant le refus de la justice fran�aise de tenir le proc�s sans ma pr�sence. Elle a alors propos� � mes avocats, par �crit de son cabinet, de retirer sa plainte. La chanteuse l�a elle-m�me reconnu, devant la pr�sidente, justifiant sa d�cision par les frais �lev�s occasionn�s par la lenteur des proc�dures. Sa d�claration est consign�e par le greffier. Si le proc�s a quand m�me eu lieu, c�est parce que Mme Wahby, selon ses propres aveux, a refus� de payer des d�dommagements exig�s par une partie de nos avocats. 3. Mme Amel Wahby a certes d�menti que �Khalifa lui a remis de l�argent � la demande de Bouteflika�, mais un t�moignage de Moumen Khalifa datant de septembre 2004, �crit et sign� de la main de Moumen Khalifa et authentifi� par un avocat de Londres, prouve le contraire ! Cette pi�ce a �t� remise � la justice fran�aise en pr�sence de Me Aur�lien Chardeau. 4. Contrairement � ce qu�affirme Me Chardeau, Mme Amel Wahby a bel et bien reconnu � l�occasion de cette audience que le chef de l�Etat �lui avait donn� personnellement son num�ro de t�l�phone�. Elle a m�me racont� une anecdote � ce propos, anecdote que votre journaliste a eu la d�licatesse de ne pas rapporter. Cette d�claration publique est consign�e dans le rapport de l�audience, votre journaliste ne pourrait pas l�avoir invent�e.