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INTERPOL, LA POLICE ET LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
Un combat difficile et de longue haleine
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 01 - 2007

La police peut jouer un r�le important dans la lutte contre la corruption. Mais est-elle r�ellement impliqu�e ? Existe-t-il une volont� politique dans ce sens ? Si oui, la police a-t-elle une strat�gie de lutte contre la corruption ? S�est-elle adapt�e aux nouvelles conventions des Nations unies contre la criminalit� transnationale organis�e (2000) et contre la corruption (2003), et � la nouvelle l�gislation en vigueur en Alg�rie depuis le d�but de l�ann�e 2006 ?
L�actualit� depuis quelques mois foisonne d�informations confirmant l�implication de policiers, parfois � des grades �lev�s, dans des affaires de corruption en tous genres. La police alg�rienne dispose-t-elle d�un programme de pr�vention et de lutte contre ces d�rives ? A-t-elle pris en compte et adapt� la strat�gie et les recommandations d�Interpol de lutte contre la corruption au sein de la police ? �Le Soir corruption� ouvre ce dossier �pineux en �voquant tout d�abord les initiatives prises par Interpol.
Djilali Hadjadj
La 19e Conf�rence r�gionale asiatique d�Interpol tenue en 2006 s��tait termin�e sur un appel � une plus grande coop�ration internationale et � une meilleure coordination dans la lutte contre la corruption. Les d�l�gu�s ont �galement propos� que le secr�tariat g�n�ral d�Interpol fasse de la lutte contre ce fl�au l�un des domaines de criminalit� prioritaires de l�organisation, ce qui pourrait se traduire par la cr�ation d�une �cole Interpol anticorruption. Cette suggestion va maintenant �tre pr�sent�e pour examen au comit� ex�cutif. Cette recommandation n�est qu�un �l�ment d�une s�rie approuv�e par plus de 160 hauts responsables de police venus de 35 pays pour d�battre de questions relatives � leur travail auxquelles il �tait urgent de r�fl�chir dans la r�gion asiatique. �Le r�le unique que joue Interpol dans le travail de police signifie aussi que nous avons des responsabilit�s qui nous sont propres, notamment celle de faire en sorte que des normes soient �labor�es et respect�es � en particulier en ce qui concerne la corruption, pour laquelle il n�y a de place ni au sein des services charg�s de l�application de la loi ni dans la soci�t� dans son ensemble�, a d�clar� le pr�sident d�Interpol, M. Jackie Selebi. �Je me f�licite de la volont� manifest�e par la r�gion Asie de lutter contre la corruption, et je suis s�r que le reste de nos pays membres nous soutiendra dans cette importante t�che�. Ont �galement �t� recommand�s au cours de cette r�union de trois jours : un renforcement de la coop�ration r�gionale et internationale dans les enqu�tes sur les malfaiteurs en fuite ; que les pays qui n�ont pas encore mis en place de structures sp�cialis�es pour combattre le terrorisme soient encourag�s � le faire le plus rapidement possible ; que l�acc�s aux bases de donn�es d�Interpol soit �largi, au-del� des Bureaux centraux nationaux, aux services charg�s de l�application de la loi sur le terrain, notamment aux points de contr�le aux fronti�res et dans les a�roports. �C�est par la coop�ration et la coordination que nous avons appel�es de nos v�ux au cours de cette conf�rence que nous parviendrons � traduire en justice les malfaiteurs en fuite, � emp�cher les terroristes de franchir les fronti�res et � gagner la bataille contre la corruption�. �Nos Bureaux centraux nationaux (BCN) ont d�ores et d�j� obtenu des r�sultats tangibles dans leur action contre toutes les formes de criminalit�, et gr�ce au soutien que les gouvernements apportent en �largissant l�acc�s � nos bases de donn�es, nous pouvons faire en sorte que les informations utiles � ces BCN parviennent �galement au policier de la rue�.
La lutte contre le blanchiment d'argent
Chaque ann�e, des officiers sp�cialis�s d�Interpol passent en revue des milliers de messages en provenance des Etats membres, et informent les enqu�teurs ordinaires de l�existence de liens entre diff�rentes enqu�tes dans diff�rents pays. Dans les cas les plus importants et les plus complexes, le Secr�tariat g�n�ral de Lyon sert alors de centre d�information et de base pour les r�unions coordonn�es des Groupes d�action. Le premier instrument alors utilis� est le Syst�me global de communications polici�res d�Interpol, le I-24/7. Gr�ce � l�utilisation de ce syst�me, les enqu�teurs � travers le monde peuvent rechercher et v�rifier les informations, et ont un acc�s direct � la base de donn�es. Avec l�ajout d�informations sur le blanchiment d�argent, les enqu�teurs disposeront d�une source unique d�information en mati�re polici�re et financi�re. L�Unit� anti-blanchiment d�Interpol a vocation � am�liorer l�efficacit� de la coop�ration entre les diff�rents partenaires dans la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme ; ceci passe par la mise en place d�officiers de liaison nationaux � travers le monde, �uvrant en qualit� de points de contacts. L�Unit� anti-blanchiment est �galement engag�e dans des initiatives communes avec d�autres organisations internationales. Ceci comprend notamment des initiatives pour am�liorer l��change d�informations entre les Cellules de renseignements financiers (CRF). Enfin, le Secr�tariat g�n�ral d�Interpol contribue activement � la formation et � la fourniture d�assistance technique en mati�re LAB/CFT.
Une formation anti-corruption
Le Groupe d�action anti-terrorisme d�Interpol, appel� �Fusion Task Force�, se concentre sur les m�thodes les plus significatives permettant le transfert d�argent par les terroristes. Le �Fusion Task Force� se sert de l�adh�sion � Interpol comme d�un catalyseur permettant la collecte d�informations, afin d�identifier les membres des organisations terroristes ainsi que le r�seau logistique qui les soutient. L�analyse globale identifiant les organisations, les suspects ou techniques qui pourraient causer un risque sont ensuite transf�r�es aux Etats membres concern�s. Plus r�cemment, lors d�une r�union au Br�sil, en septembre dernier, Interpol annon�ait qu�il �tait envisag� de cr�er la premi�re �cole anticorruption internationale de l�histoire afin de faire face au probl�me de la corruption au sein des services publics du monde entier. �Dans le secteur de l�application de la loi, notre r�putation est ce que nous avons de plus pr�cieux mais aussi de plus fragile�, a d�clar� le pr�sident d�Interpol, M. Jackie Selebi. �La corruption tue les policiers et tue les soci�t�s�. L��cole, qui devrait �tre ouverte � Vienne (Autriche) en 2007, dispensera une formation anticorruption pratique et th�orique ainsi qu�une assistance technique � l�ensemble des 186 pays membres, et aidera � l�application de la Convention des Nations unies contre la corruption. Elle m�nera en outre des recherches sur les tendances, les meilleures pratiques et les nouvelles techniques dans le domaine des enqu�tes sur la corruption, et fournira un soutien op�rationnel et des informations sur les causes et les effets de la corruption dans le syst�me de justice p�nale. Une fois op�rationnelle, l��cole se tournera vers d�autres �coles de police pour qu�elles mettent en commun leurs comp�tences sp�cialis�es, afin de faire en sorte que la formation dispens�e r�ponde aux besoins socioculturels et linguistiques de tous les pays membres. En tant qu�organisme � but non lucratif, elle sera financ�e par la communaut� internationale des donateurs, par le secteur priv� et par d�autres fondations ayant � c�ur une gestion saine des affaires publiques. Interpol facilite la coop�ration transfrontali�re entre ses 186 pays membres en leur offrant des services en mati�re de communication polici�re s�curis�e � l��chelle mondiale, de donn�es et de soutien de police afin de pr�venir toutes les formes de criminalit�, y compris le terrorisme, et d�aider aux enqu�tes ainsi qu�aux poursuites.


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