Le procureur g�n�ral et le pr�sident de la cour d�Alger ont pr�sid�, hier, une rencontre avec les magistrats du si�ge et du parquet. Le bilan qui a �t� pr�sent� � cette occasion fait ressortir �un net recul de la d�linquance dans la capitale�. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - �Les mesures prises derni�rement en mati�re de lutte contre la criminalit� et la d�linquance commencent � porter leurs fruits. Il a �t� constat� un net recul des vols et des agressions au courant du dernier trimestre de l�ann�e 2006�, a d�clar� Douadi Medjrab, procureur g�n�ral pr�s la cour d�Alger lors de cette r�union qui s�est d�roul�e, hier, au si�ge de la cour. Selon lui, ces mesures qui sont entr�es en vigueur au mois de septembre dernier ont permis de r�duire sensiblement le nombre des pr�sentations quotidiennes, �elles sont pass�es de 140 � une quarantaine �. Le bilan chiffr� pr�sent� par ce magistrat fait ressortir �une am�lioration dans la prise en charge des dossiers au niveau de l�ensemble des tribunaux�. �L�ensemble des affaires trait�es, tant dans ces juridictions qu�au niveau de la cour, datent de l�ann�e 2006. Nous n�avons enregistr� aucun retard. Cela est �galement valable pour l�ex�cution des d�cisions de justice.� Abdelhamid Lamraoui, pr�sident de la cour d�Alger, consid�re lui aussi que le bilan est positif. �Notre objectif est de faire en sorte que la population d�Alger reprenne confiance. Nous nous y attelons malgr� les rumeurs colport�es par certains dans le but de semer le doute en la justice�, lancera-til. Questionn� en marge de cette rencontre sur les auteurs de �ces rumeurs�, le pr�sident de la cour d�Alger a r�pondu qu�il ne visait �personne en particulier�. �Ce qui est s�r, c�est qu�aucune partie officielle ne doute de notre action en tant que magistrats. � Quant aux relations avec le b�tonnat, ce dernier a soulign� que les relations entre les magistrats et les repr�sentants de la d�fense �sont d�un niveau sup�rieur�. �Nous n�avons aucun probl�me avec les repr�sentants de la d�fense. Il n�y a aucune crise dans ce cadre-l�, ajoutera-t-il. Rappelons qu�au cours du printemps dernier, les relations entre Kaddour Baradja, alors ex-procureur de la cour d�Alger, et les membres du b�tonnat d�Alger �taient empreintes d�une vive tension. La situation semble s��tre apais�e depuis la nomination, en septembre 2006, de Douadi Medjrab et de Abdelhamid Lamraoui. Notons, par ailleurs, que le conseil de l�Ordre des avocats d�Alger s�est r�uni hier matin pour �tudier le cas de deux avocats qui doivent compara�tre aujourd�hui au tribunal de Bab-El-Oued. Ils sont en effet accus�s d�avoir introduit des �objets illicites� � des clients emprisonn�s � la maison d�arr�t de Serkadji. �Nous suivons de tr�s pr�s cette affaire. Laissons la justice faire son travail et nous r�girons en cons�quence�, a pr�cis� hier un des membres du conseil de l�Ordre des avocats d�Alger.