Lors de son assembl�e g�n�rale qui s�est tenue mardi 16 janvier, le Cnes de Sidi-Bel-Abb�s solidaire avec ses coll�gues enseignants de B�ja�a en l�occurrence, M. A�ssat Kamel et M. Arabi Mohamed et ceux de Constantine, contre lesquels des poursuites judiciaires ont �t� engag�es, interpelle le minist�re de l�Enseignement sup�rieur pour une lev�e des peines prononc�es � leur encontre. Cette interpellation n��tait pas le seul point de l�ordre du jour de cette assembl�e g�n�rale. Le Cnes a aussi �voqu� plusieurs probl�mes avec l�administration � savoir celui de la commission des �uvres sociales de l�universit� Djillali-Liab�s de Sidi- Bel-Abb�s dont soulignentils, le mandat a expir� depuis une ann�e. Le recteur a diligent� une enqu�te sur la gestion de cette commission, or, ajoutent- ils, nous constatons une lenteur quant � l�aboutissement de l�enqu�te et les r�sultats jusque-l� ne sont pas encore connus, cette pr�tendue enqu�te n�a �t� ouverte que dans le but de bloquer les fonds des �uvres sociales. L�assembl�e g�n�rale donne au Cnes le feu vert pour entamer les d�marches n�cessaires pour la tenue des �lections d�une nouvelle commission. En ce qui concerne la situation de l�universit�, l�assembl�e g�n�rale a fustig� l�administration et l�accuse d�avoir saisi la p�riode de repli de la section du Cnes pour imposer, son h�g�monie et semer le d�sordre au sein de l�universit� citant comme exemples la remise en cause des conventions et protocoles sign�s ou contract�s entre l�administration et le Cnes, la nomination d�enseignants au poste de ma�tre de conf�rences sans que ces derniers remplissent les conditions requises. L�absence de rigueur dans la gestion a fait, s�insurge le Cnes, que toute une partie des enseignants, a �t� priv�e de la r�gularisation des arri�r�s des salaires au mois de juillet sans oublier les rejets r�p�t�s de diff�rents documents et engagements par le contr�leur financier � l�exemple de la prime de recherches de l�ann�e 2006 qui demeure non pay�e jusqu'� l�heure actuelle. Le Cnes reproche � l�administration d�avoir fait du copinage et de l�all�geance dans la nomination de responsables dans le non-respect du crit�re de choix, de ne pas avoir respect� les textes concernant l��lection des membres du conseil scientifique au sein de la facult� de droit et d�avoir entour� d�opacit� compl�te le recrutement des enseignants sans impliquer le conseil scientifique. Le Cnes soul�ve dans son communiqu� publi� � l�issue de l�assembl�e g�n�rale, la question du logement, l�op�ration de d�sistement des logements conventionn�s qui tarde � commencer, l�acquisition de nouveaux logements au profit des enseignants qui n�est pas prise en charge avec absence de bilan sur les pr�c�dents quotas. D�duisant un viol syst�matique des lois et de la r�glementation � tous les niveaux, ajoutant que le conseil scientifique de l�universit� ne s�est jamais r�uni depuis son installation et que les comp�tences sont mises � l��cart. L�assembl�e g�n�rale d�nonce, dit-elle, l�urgence de l�administration dans les affaires internes du syndicat et rappelle � M. le recteur que la loi est au-dessus de tout. A ce propos, M. le recteur, que nous avons contact�, s�est content� de nous dire que : �Heureusement que nos coll�gues enseignants pr�tendant appartenir au Cnes arrivent finalement � comprendre que la loi est au-dessus de tout et de tous et j�invite chacun d�eux � revoir le dernier jugement de la chambre administrative qui a refus� tout droit de repr�sentativit� du Cnes en dehors du bureau national sis � Alger et � revoir les textes r�glementaires qui r�gissent la repr�sentativit� syndicale dans notre pays et le statut m�me du Cnes�.