�Nous sommes d�termin�s � r�cup�rer les chalets ill�gitimement occup�s dans notre commune�, nous a affirm�, avec force, M. Sarni Mohand, vice-pr�sident au sein de l�ex�cutif communal de Boumerd�s, � qui la pr�sidence de la commission d�assainissement des chalets a �t� confi�e. A priori, cette commission, dont la direction a �t� confi�e � M. Sarni qui a suivi toutes les �tapes de la gestion des s�quelles du s�isme de 2003, a pris le probl�me de la mise � jour de la liste des attributaires r�els des habitations en pr�fabriqu�, � bras-le-corps. Un d�nombrement v�ridique de ces logements de secours est en cours. �Nous avons commenc� le recensement au mois de juillet 2006. A ce jour, 8 sites sur les 14 existants ont �t� touch�s par cette enqu�te�, pr�cise M. Khellat, cadre de la commune et charg� de l�administration de cette commission. A noter que des associations locales apportent, aux dires de M. Sarni, leur assistance � ces op�rations d�identification. �Nous pourrions r�cup�rer 800 � 1000 chalets. A ce propos, j�ai saisi officiellement le pr�sident du tribunal de la ville concernant les indus occupants afin de les faire �vacuer par la voie r�glementaire. Par la r�ponse positive du magistrat, la justice nous a ainsi appuy�s dans notre d�marche tout � fait l�gale. D�ailleurs, un huissier a �t� d�sign� par le juge. Ce dernier a envoy� les premiers ordres d��vacuation. Dans le cas de refus de quitter le chalet, une action en r�f�r� sera d�clench�e�, nous a d�clar� M. Sarni. Ces indus occupants sont identifi�s, d�apr�s le pr�sident de la commission d�assainissement, parmi les sinistr�s qui ont �t� relog�s et qui n�ont pas restitu� les cl�s ou ceux qui ont sous-lou� ou vendu ill�galement ce logement provisoire c�d� dans le cadre de la solidarit� de l�Etat avec les sinistr�s. Seront probablement concern�s �galement les attributaires de complaisance, c'est-�-dire les faux sinistr�s, ramen�s par certains responsables, de plusieurs wilayas. Certains sinistr�s n�ont jamais mis les pieds dans ces habitations. On s�en souvient, les affectations qui ont �t� faites de mani�re anarchique, en dehors de l�APC, avaient donn� lieu � des abus qui ont mis en col�re et les sinistr�s et les simples citoyens de la ville. Cette col�re a �t� le pr�texte, � l��poque, de plusieurs �meutes dans la municipalit� de l�ex-Rocher noir. Pour mettre fin � cette gabegie, M. Bedrici, wali de Boumerd�s, a d�sign�, il y a quelques mois, deux directeurs pour superviser toutes les actions de la da�ra de Boumerd�s. En outre, l�APC que dirige M. Boukhalfa a repris ses pr�rogatives en mati�re de relogement des sinistr�s et il est attendu d�elle la r�paration un tant soit peu des d�g�ts caus�s lors des distributions ant�rieures. Pour en revenir � l�assainissement que m�ne l��quipe de M. Sarni et que cautionne, selon nos informations, le wali, ne sont pas concern�s par ces expulsions les sinistr�s de l�ex-cit� des 1200 logements, des coop�ratives du 11- D�cembre et des autres quartiers qui n�ont pas encore r�ceptionn� leurs logements d�finitifs. Par ailleurs, les cas sociaux seront r�gularis�s �nous leur remettrons un contrat de location et ils se mettront en contact avec l�OPGI qui est en charge de g�rer et de recouvrer le leur, conform�ment aux orientations de l�Etat, le propri�taire des chalets�. Pour rappel, 2476 chalets diss�min�s � travers 13 sites ont �t� distribu�s dans la commune de l�ex-Rocher noir. Pour permettre la r�alisation de la conduite d�eau venant du barrage de Taksebt, une quarantaine de chalets seront d�mont�s au site Derriche. Revenant sur les habitations qui seront r�cup�r�es, M. Sarni se montre serein �elles seront distribu�es aux cas sociaux dans la transparence�, assure notre interlocuteur qui ajoute : �La soci�t� civile de la commune, sans exclusive sera associ�e � l��laboration des listes. Je demande donc aux familles qui ont introduit une demande de patienter. Je pense que nous aurons un nombre suffisant pour satisfaire les demandes l�gitimes�.