L�APC de Boumerd�s a, selon M. Sarni , vice-pr�sident, entam� une proc�dure judiciaire pour r�cup�rer des centaines de chalets ind�ment occup�s par des familles qui ne sont plus sinistr�es. Ces familles ont �t� relog�es dans le cadre du programme du gouvernemental ou ont vu leurs habitations confort�es par les soins de l�OPGI. Selon M. Sarni � qui, rappelons-le, �choit le dossier de relogement des sinistr�s, la derni�re op�ration de recasement des 105 familles, pour clore d�finitivement ce volet au niveau de la ville de Boumerd�s, a �t� retard�e pour la simple raison que certaines familles refusent de restituer ces habitations en pr�fabriqu�. �L�APC lance un appel � ces familles afin qu�elles restituent ces chalets qui leur ont �t� attribu�s dans le cadre de la solidarit� de l�Etat avec les sinistr�s. Ainsi, nous pourrions prendre en charge de nombreuses autres familles qui n�ont pas o� habiter�, nous a d�clar� M. Sarni, qui a ajout�, s�r de lui �nous (l�APC) pr�f�rons faire appel au civisme de nos administr�s b�n�ficiaires, cependant, nous sommes d�termin�s � r�cup�rer par les voies l�gales ces habitations.� Effectivement, les premi�res mises en demeure r�clamant aux concern�s la restitution des chalets leur ont �t� envoy�es. Par ailleurs, suite � la requ�te de l�APC, le pr�sident du tribunal de Boumerd�s a d�sign� un huissier de justice pour faire le constat et en rendre compte. Il est question, �galement, de citer en r�f�r� les r�calcitrants. De m�me que les d�cisions d�attribution seront annul�es pour pouvoir expulser ceux qui occupent abusivement les chalets. Toutefois, le pr�sident du tribunal a mis en garde contre tout abus � l�endroit des familles sinistr�es. Le commun des administr�s de la municipalit� de l�ex-Rocher noir sait que des centaines de ces habitations, laiss�es par des familles relog�es ou qui ont vu leurs r�sidences r�habilit�es avec l�argent de l�Etat, les ont l�gu�es comme h�ritage � leur prog�niture. Il y a celles qui ont rejoint leurs domiciles d�finitifs mais qui sous- louent ou ont carr�ment vendu ces chalets cr�ant ainsi un sentiment d�injustice chez d�autres familles et notamment chez les jeunes. �Nous avons plus de 600 engagements sign�s et l�galis�s stipulant que chaque b�n�ficiaire restituera son chalet une fois qu�il aura regagn� son logement d�finitif�, affirme M. Sarni, qui estime � 800 unit�s, les chalets pouvant �tre r�cup�r�s une fois les op�rations d�assainissement termin�es. A noter que 24 familles, qui avaient pr�c�demment opt� pour la reconstruction afin de pouvoir b�n�ficier des aides financi�res sont finalement d�sist�es au profit d�une prise en charge dans le cadre du programme du gouvernement. Ce qui porte � 129 familles en attente d��tre relog�es dans la commune de Boumerd�s.