�Apr�s dix ans d�existence, nous sommes la deuxi�me force politique dans le pays�, s�est vant� hier Ahmed Ouyahia � la veille de la c�l�bration de la cr�ation du RND en f�vrier 1997. Malgr� l�impopularit� de sa politique �conomique, qu�il continue d�assumer pour le moins, le patron du RND verse dans l�autosatisfaction et dresse un bilan positif du parcours de sa formation malgr�, ce qu�il qualifie d�incidents internes. Ahmed Ouyahia pr�pare �nergiquement les prochains rendez-vous �lectoraux en affichant une certaine confiance. Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - Avec son calme et sa s�r�nit� habituels, le patron du RND, Ahmed Ouyahia, s�est exprim� une nouvelle fois sur les ondes de la Cha�ne I, passant en revue la restructuration locale du parti, les questions li�es � la r�conciliation nationale, le d�veloppement socio�conomique du pays, l�amendement de la Constitution et la Fonction publique. Fid�le � ses derniers propos prononc�s � l�occasion de la r�union des coordinateurs des wilaya, toujours les m�mes positions avec un souci majeur, pr�server la place politique de son parti et pr�parer les prochaines �lections l�gislatives et locales, Ahmed Ouyahia pr�pare activement les prochains rendez-vous �lectoraux avec la nette conviction que le jumelage entre les deux scrutins que propose le FLN serait impossible. A ce titre, il n�h�site pas � argumenter : �C�est une op�ration difficile � r�aliser pour diverses raisons et il serait laborieux d�organiser une �lection avec trois urnes. En plus, tous les partis politiques, et c�est le cas du RND, se pr�parent actuellement aux �lections l�gislatives, le cas des locales n�a pas encore �t� abord�.� Le RND parie sur ces �lections l�gislatives car cela constitue le seul moyen pour lui de rester dans le giron du pouvoir et les r�sultats des �lections s�natoriales pour le renouvellement des deux tiers des membres �lus du Conseil de la nation semblent satisfaire largement Ahmed Ouyahia. Ce dernier promet un programme ambitieux et des listes �lectorales �dignes� sans toutefois r�v�ler le contenu de son programme �lectoral. Cette pr�campagne � laquelle il s�est consacr� ces derniers temps a permis de renforcer les liens entre ses militants et entamer les pr�paratifs qui ne sont pas surprenants pour un parti qui s�est d�clar� d�j� en campagne depuis le mois de juin 2006. Ouyahia r�it�re � chaque fois que son parti est toujours du c�t� de l�int�r�t supr�me du pays qui doit pr�valoir sur tout le reste. Concernant l�amendement de la Constitution, il affirme, encore une fois, que cette d�marche n�est pas propre � un parti, assurant que son parti s�est d�j� exprim� sur la question en faveur du soutien � la d�marche du pr�sident de la R�publique. Par ailleurs, l�ex-chef du gouvernement devait sans aucun doute s�attendre � �tre une fois de plus interpell� sur l�affaire Khalifa. Et l� �galement, il n�y a pas eu manquement � la r�gle car le premier responsable du RND a pr�sent� son argumentaire habituel pour �viter de r�pondre � cette question en disant : �Cette affaire est actuellement entre les mains de la justice. Je r�p�te toutefois ce que j�ai dit en 2003, lorsque j�ai �t� nomm� � la chefferie du gouvernement que cette affaire est le scandale du si�cle. Aussi, je suis r�publicain, l�galiste et je respecte la justice de mon pays�. Pas un mot de plus m�me lorsque les journalistes voulait l�interroger sur l�affaire BCIA qui passe actuellement au tribunal d�Oran. La m�me r�ponse a �t� formul�e. Evoquant la lutte contre la corruption pr�n�e derni�rement par un front constitu� d�ex-chefs de gouvernement et d�ex-ministres, il a estim� que la solution r�side dans le respect des droits et de la citoyennet�. I. T.