Hier, lors d�un point de presse, tenu au si�ge national, le secr�taire g�n�ral par int�rim du Mouvement d�mocratique et social (MDS), Ali Hocine, a r�affirm� �la disponibilit� et la d�termination� des militants de son courant � tenir le congr�s �d�mocratique, unitaire et souverain� du MDS au plus tard les 21 et 22 f�vrier prochains. Et Ali Hocine d�affirmer ��tre pr�ts � y aller ensemble, en vue de d�passer la crise politique interne au MDS. Que ce soit � partir des r�solutions et d�cisions du Conseil national du 30 mars dernier ou bien sur la base des propositions discut�es et retenues par les deux courants repr�sent�s par Ahmed Meliani et Hocine Ali�. Rappelons que le MDS est divis� en deux ailes. D�une part, des militants organis�s autour d�un nouveau bureau national, depuis le 21 d�cembre 2006, sous la houlette d�Ahmed Meliani. Selon Ali Hocine, �un tel courant tente, en vain, en l�absence d�un congr�s, de compenser un d�ficit de l�gitimit�, tout en poursuivant la m�me politique d�exclusion et certains de ses militants semblent redouter le verdict du congr�s�. D�un autre c�t�, d�autres militants, organis�s en courant au sein du MDS (coordination interf�d�rale), sous la direction d�Ali Hocine, ont tenu leurs assises le 18 janvier 2007 et ont �lu des instances les repr�sentant. Pour Ali Hocine, �aucun argument s�rieux ne peut �tre oppos� � la tenue de ce congr�s qui aura non pas � consacrer la sup�riorit� ou l�exclusion d�un courant mais � consacrer �l�unit� du MDS dans la diversit�, sans bic�phalisme mais sur la base de la cohabitation d�mocratique de deux courants. Cela, en y allant soit avec une liste commune de d�l�gu�s, voire deux listes, ou bien avec deux courants, deux th�ses et deux listes de d�l�gu�s. L�essentiel �tant, selon Ali Hocine, que le MDS mette en place �les m�canismes de fonctionnement et de gestion d�mocratique qui permettent aux militants de d�battre des id�es, de d�cider et d�agir�. A propos des prochaines �lections l�gislatives, il reviendra non pas � ce congr�s mais aux instances (conseil national et bureau ex�cutif) qui en seront issues de se prononcer sur la participation ou pas � ces �ch�ances �lectorales. Des �ch�ances auxquelles le MDS doit se pr�parer activement, cela m�me si �il ne s�agit pas pour lui d�investir le champ �lectoral pour ajouter aux autres partis politiques, pour profiter des privil�ges de la participation en acceptant d��tre normalis�. A contrario, le MDS �s�y pr�pare comme force politique qui aspire au changement radical d�mocratique moderne� avec l�ambition, selon Ali Hocine, de contribuer �� la r�appropriation des urnes pour qu�elles redeviennent un moyen de changement moderne�. Et ce MDS d�affirmer sa volont� de �poursuivre et d�intensifier les �changes avec ses partenaires politiques et sociaux, parmi la classe politique d�mocratique, le mouvement citoyen, le mouvement syndical autonome, la soci�t� civile en vue de trouver ensemble les voies et moyens de sortie de crise�. Ch�rif Bennaceur AFFAIRE KHALIFA BANK "Le verdict cr�dible est celui du syst�me d�liquescent" A propos de l�affaire Khalifa Bank, le MDS estime que ce �scandale, qui ne finit pas d��clabousser tout le personnel politique du pouvoir, n�est pas une exception qui confirme la r�gle de bonne gouvernance mais est plut�t un �l�ment r�v�lateur de la gestion archa�que des deniers publics et du d�labrement de toutes les institutions du pays�. Et ce mouvement d�affirmer que �le seul verdict cr�dible au proc�s Khalifa c�est celui qui condamne un syst�me d�liquescent et ses solutions de repl�trage devenues inefficientes, un syst�me interpell� par la soci�t� qui refuse de s�identifier � ses institutions obsol�tes et pose l�exigence du passage � la l�gitimit� d�mocratique�.