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L'EX-DIRECTEUR DE L'ECOLE DE POLICE REVELE
"Badsi, le liquidateur d'El Khalifa Bank, a d�truit des documents"
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 02 - 2007

C�est la seconde fois qu�un accus� reproche � Badsi, le liquidateur de Khalifa Bank, d�avoir d�truit des documents. Si le directeur de l�agence d�Oran a �voqu� la destruction de pi�ces comptables par des agents travaillant sous les ordres du liquidateur, hier l�accusation a �t� directement port�e � l�encontre de Badsi. Il aurait d�truit un P-V r�sumant les d�tails d�une op�ration de r�gularisation faite par son adjoint. C�est l�ancien directeur de l�Ecole de police de A�n-El- Benian, Foudad Adda, qui a fait hier cette r�v�lation.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) -Appel� � s�expliquer � ce sujet, le liquidateur a d�abord expliqu� que pour comprendre son attitude, il fallait se mettre dans le contexte de l��poque. �Je me m�fiais de tout�, dira-t-il, ajoutant : �J�ai d�s le d�part institu� une loi : tout faire par �crit. M�me avec cette pr�caution, j�ai d� juguler des combines. Ma signature a failli �tre falsifi�e et beaucoup de choses ont �t� faites � mon insu�. Revenant sur l��pisode Foudad, il a indiqu� �je fais un accueil serein � tout le monde. Lorsque Foudad est arriv�, j�avais d�j� son dossier sous les yeux. J�y ai trouv� beaucoup d�anomalies. La main lev�e sur l�hypoth�que �tait d�loyale, c�est une forme d�abus de biens sociaux. Je ne pouvais en aucun cas compenser. Il demandait l�impossible. Il s�est acharn� pour avoir une couverture�. �Pourtant, l�accus� d�clare que votre adjoint avait donn� son accord !� avance la pr�sidente. �Ce qui s�est pass� avec lui s�est fait � mon insu. Et c�est ce que j�ai dit � Foudad. Le document dont il parle, c�est une note de traitement qui ne peut en aucun cas faire valoir. Il n�y avait aucune signature. Et c�est � ce moment-l� que je me suis �nerv�. J�ai effectivement d�chir� ce papier dont j�avais plusieurs copies.� De son c�t�, l�accus� conscient qu�il lui devenait difficile de r�cup�rer son argent, et sur le conseil du directeur de la BEA, Foudad s�adresse alors � l�administrateur auquel il avait demand� de rattraper l��criture du nantissement qui n�avait jamais �t� faite. �J�ai pris attache avec l�administrateur. Je lui ai expliqu� la situation, il m�a orient� vers la liquidation. J�ai �t� re�u par M. Tidjani, l�adjoint de Badsi en date du 28 octobre 2003. Apr�s �tude du dossier, il a conclu � la possibilit� de r�gulariser la situation. L�adjoint du liquidateur a converti la somme de 690 000 euros en dinars. �a a donn� 56 millions de dinars. J�ai encore demand� audience au liquidateur. Ce jour-l�, son adjoint lui a lu le P-V qui r�sumait l�ensemble des op�rations. Et M. Badsi l�a tout simplement d�chir�.�
�Je suis victime d�une banque agr��e par l�Etat�
Se pr�sentant comme un �simple d�posant escroqu�, Foudad Adda est pourtant accus�, entre autres, d�abus de pouvoir et d�escroquerie. Dans le corps de la police depuis 1965 et � la t�te de l�Ecole de police de A�n-El-Benian depuis 1991, il a d� s�expliquer hier longuement sur ses rapports avec Khalifa Bank. �Aucun�, aime-t-il � r�p�ter. �Je suis une victime, je suis ruin� et emprisonn�, r�p�te-t-il. Comment a-t- il �t� amen� � d�poser son argent au niveau de l�agence des Abattoirs ? Il raconte que c�est par l�interm�diaire d�un ami qui avait lou� les locaux pour la banque qu�il a pris connaissance des �services� assur�s par la banque nouvellement agr��e. Il y a plac� 9 millions de dinars avec un taux d�int�r�t de 16%. De l�argent qui provient des �bien familiaux que je g�re�, pr�cise-t- il. La fortune de ce divisionnaire ne se chiffre pas qu�en dinars mais en devises �galement. De l�argent qu�il gardait dans un compte au niveau de la Soci�t� de cr�dit marseillais, o� il recevait en 1974 d�j� sa bourse de stagiaire. Pourquoi a-t-il d�cid� de mettre son argent au niveau de Khalifa Bank ? demande la pr�sidente du tribunal. �Je comptais rapatrier tout mon argent en vue de ma retraite�, explique-t-il. Comment a-t-il proc�d� ? C�est par le biais du directeur de l�agence des Abattoirs qu�il a pris connaissance de la pr�sence d�une �repr�sentation de la banque � Paris. Laquelle repr�sentation devait faire le n�cessaire pour transf�rer cet argent en Alg�rie. La transaction s�est faite par la signature de trois conventions, portant sur les sommes de 1,5 million de francs fran�ais, puis 1,4 million de FF et enfin 150 000 euros. �Pourquoi avez-vous choisi cette banque priv�e ?� demande la pr�sidente du tribunal. �Mais c�est une banque agr��e par l�Etat alg�rien�, r�pond l�accus�.
Paris - San Paolo sans passer par Alger
�Saviez-vous que l�argent que vous aviez d�pos� avait �t� transf�r� sur un compte de la banque domicili�e � San Paolo ?� demande la pr�sidente. �Je n��tais pas au courant. Ce genre de consid�rations ne m�int�ressaient pas�, dit-il. Par la suite, Foudad avait �exceptionnellement� �crit � la banque, lui demandant de rapatrier les 609 000 euros qui �taient sur son compte. En r�ponse � sa requ�te, Khalifa Bank lui a adress� un �crit dans lequel elle l�informait du rapatriement de son argent. La pr�sidente l�informe que tout cela reste du domaine du virtuel, car en r�alit� ces sommes n�avait pas �t� transf�r�es. Pire encore, en septembre de la m�me ann�e, la �repr�sentation� parisienne de Khalifa Bank lui adresse un �crit dans lequel elle atteste que la somme de 609 000 euros �tait toujours dans ses caisses. En 2003, �alert�s par des �crits de presse sur les probl�mes que connaissait la banque�, le commissaire envisage de r�cup�rer l�ensemble de l�argent d�pos� aupr�s de la banque. Lorsqu�il prend attache avec le directeur de l�agence, ce dernier l�informe que la banque avait des probl�mes de liquidit�s et qu�il ne pouvait pas r�cup�rer son argent. Devant cette situation de �blocage�, son �ami�, le directeur de l�agence des Abattoirs lui propose une �solution� appel�e nantissement. Il s�agit de se porter garant pour un client ayant contract� un cr�dit et �tant dans l�incapacit� de rembourser. Par ce tour de passe-passe, l�ancien directeur de l�Ecole de police devait faire un virement de 52 millions de dinars de son compte � celui d�une entreprise alg�ro-espagnole bas�e � Oran. En contrepartie, deux repr�sentants de ladite entreprise ont fait par devant notaire une reconnaissance de dette. Le transfert de cette somme de son compte � celui de ces deux individus n�a jamais eu lieu. C�est � ce moment qu�il prend attache avec le liquidateur. Longtemps, le procureur g�n�ral a tent� de d�stabiliser l�accus� en mettant le doigt sur le nombre important de maisons, de commerces et de biens qu�il poss�dait. �Dans votre villa, y a-t-il une piscine ?� La question a fait sortir de ses gonds Me Brahimi qui l�a trouv�e hors de propos. Ce qui n�a pas emp�ch� le procureur g�n�ral de poser encore des questions sur la Master Card, la carte Silver, les billets gratuits trouv�s dans le bureau de Foudad lors des perquisitions. �Je n�ai jamais utilis� ces cartes ; d�ailleurs je ne suis pas habitu� � le faire�, se justifie l�accus� qui ne nie cependant pas qu�il poss�de pas moins de 10 biens immobiliers.
N. I.
La carte de gratuit�, cadeau de la DGSN
�C�est la Direction de l�action sociale de la mutuelle de la DGSN qui m�a donn� la carte de gratuit� de voyage comme elle l�a fait avec d�autres directeurs�, a r�pondu Foudada � une question du procureur g�n�ral. �C�est une carte que je n�ai jamais utilis�e pour la simple raison que non seulement j�ai la carte de moudjahid mais je peux en plus b�n�ficier des 50% octroy�s par Air Alg�rie. Tous les billets que j�ai pris sont sur r�quisition de la DGSN.� N. I.
"Je n'ai rien � voir avec la mutuelle de la police"
Interrog� au sujet du r�le qu�il a jou� pour que la mutuelle de la police place 25 milliards de centimes, Foudad dira qu�il n�avait rien � voir avec ce placement qui est du ressort du conseil d�administration, sur lequel, dit-il, il n�a aucun pouvoir.


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