Le ministre de l�Enseignement sup�rieur et de la recherche scientifique Rachid Harraoubia a invit� Ali Boukaroura en sa qualit� de �coordinateur l�gitime� du Conseil national des enseignants du sup�rieur (Cnes) au niveau national � mettre un terme �aux agissements de certaines branches de son organisation�. Faisant ainsi allusion � certaines sections dudit syndicat (de l�ouest, du centre et de l�est) ayant brandi la menace d�une journ�e de protestation devant prendre effet aujourd�hui samedi, le premier responsable du secteur continue de nier la l�gitimit� de ces sections en acceptant comme seul interlocuteur Ali Boukaroura, dont il saluera d�ailleurs �les efforts ayant permis de r�aliser d��normes avanc�es dans le processus du dialogue�. Lui embo�tant le pas, le coordinateur du Cnes a tenu � se d�marquer de ce mouvement de protestation en affirmant que son organisation �n�est concern�e ni de pr�s ni de loin par cette gr�ve�. Il est confort� par le doyen de l'Universit� des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB) qui a soutenu que �nous n'avons jusqu'� pr�sent re�u aucun un avis de gr�ve�. �Normal !� r�pond le repr�sentant du Cnes � l�USTHB Farid Cherbal vu �qu�il s�agit d�une journ�e de protestation avec arr�t des activit�s p�dagogiques et non pas d�une gr�ve n�cessitant au pr�alable le d�p�t d�un pr�avis�. �Nous voulons alerter les pouvoirs publics sur le grand malaise et la crise qui r�gnent dans les universit�s alg�riennes depuis une d�cennie�, ajoute notre interlocuteur. Tout en d�plorant l�attitude de �d�ni de la r�alit� affich�e par les pouvoirs publics � l��gard de leur mouvement, Farid Cherbal soutient qu�il est temps �d�ouvrir un dialogue responsable pour arriver � des r�ponses concr�tes � m�me de permettre le retour � une situation normale dans nos universit�s�. Pour rappel, les revendications des enseignants du sup�rieur portent sur une augmentation sp�cifique des salaires, l��laboration d�un statut de l�enseignant-chercheur, la d�mocratisation de la gestion de l�universit�, la prise en charge des probl�mes de logement des enseignants et enfin le respect des libert�s syndicales. Des dol�ances rest�es en suspens en d�pit des promesses de prise en charge maintes fois r�it�r�es par la tutelle. Signalons que d�autres journ�es de protestation avec �arr�t des activit�s p�dagogiques � sont pr�vues les 3 et 4 mars puis les 13, 14 et 15 mars.