Apr�s la parenth�se ouverte par les s�lections nationales et les affaires domestiques avec les championnats locaux qui ont repris de plus belle, pour renouer avec la comp�tition r�serv�e aux clubs la plus pris�e, tous continents confondus, c�est un plateau tr�s attrayant que celui propos� ce soir. Plateau plac� sous le signe des retrouvailles, avec un Bayern, par exemple, auquel il ne d�plairait pas d�effacer des m�moires le 4-1 de la saison derni�re face aux Rossoneri du Milan en offrant un bien meilleur visage cette fois sur la pelouse de San Siro. Place � la premi�re manche des quarts de finale aujourd�hui en soir�e, on aura donc sur le pont des repr�sentants de ces championnats majeurs, qui font le spectacle, quoi qu�en dise le nouveau pr�sident de l�UEFA, Michel Platini, toujours aussi d�cid� de s�en prendre � la Premier League anglaise, la S�rie A, la Liga et autre Bundesliga, ces championnats pourvoyeurs de l�essentiel du contingent d��quipes ayant permis � la Champions League de constituer le p�le d�attraction du monde entier qu�elle est aujourd�hui. Pour l�affiche o� le prestige n�est pas le moindre des enjeux, l�Allemagne, en pleine euphorie gr�ce � sa nouvelle Mannschaft qui a superbement confirm� les pr�mices n�s lors du dernier Mondial, aura cette fois les yeux de Chim�ne pour son meilleur repr�sentant qu�est le Bayern Munich. La p�riode de gr�ce que traverse le football allemand, le Bayern semble l�avoir chopp�e comme l�illustre son tranquille parcours depuis le coup d�envoi de cette �dition de la Ligue des Champions avec comme point d�orgue le �balayage� somme toute tranquille du Real Madrid, il est vrai toujours � la recherche de son football depuis plus de deux saisons. Le Bayern, donc, aura besoin de tout ce qui fait sa r�putation pour faire face � ces Rossoneri du Milan AC qui, certes, paraissent loin du Milan qui fait peur � tout le monde mais reste redoutable sur un match, surtout lorsqu�on ne lui accorde pas tellement de cr�dit. Une position qui, comme toujours, sied � Pirlo et ses co�quipiers, jamais aussi dangereux que lorsqu�ils sont dos au mur, comme le sont g�n�ralement les Italiens. En tous les cas, le Bayern, qui revient bien dans la course en Bundesliga, semble une petite t�te au-dessus des Lombards qui, faudrait-il le mentionner, ont montr�, samedi dernier, lors du choc face � la Roma, l�autre europ�en, qu�il ne faudra surtout pas les enterrer. Des retrouvailles qui promettent un duel ouvert � toutes les issues possibles. Dans l�autre quart de ce soir, Liverpool, surtout, et le PSV Eindhoven sont �videmment deux �quipes qui p�sent sur l��chiquier du football du Vieux Continent, mais il faut reconna�tre tout de m�me que leurs retrouvailles � eux aussi, apr�s qu�ils aient eu � s�expliquer lors du tour de poules de l�automne dernier, souffrent un peu de la comparaison avec la prestigieuse affiche de San Siro. Le PSV de Ronald Koeman sans trop se faire remarquer, comme c�est le cas depuis quatre saisons, s�offre des campagnes qui inspirent le respect. Lors du tour pr�c�dent, par exemple, personne ne lui accordait de l�int�r�t face au finaliste malheureux de la saison derni�re. A l�arriv�e ? Ce sont les Gunners d�Arsenal qui se sont retrouv�s sur la paille, vir�s comme les premiers venus apr�s un huiti�me de finale lors duquel personne ne pouvait imaginer les champions des Pays-Bas sortir, en plus de fa�on aussi m�ritoire, les Londoniens. Ces m�mes Londoniens qui ont servi de punching ball aux Reds de Liverpool, impressionnants et surtout donnant la nette impression de se bonifier au fur et � mesure que la saison s��tire. Il n�y a pas � dire : ce Liverpool-l� a et le talent et le caract�re pour refaire le coup de 2005, lorsque absolument personne ne l�attendait, exactement comme c�est le cas pour cette �dition, m�me s�il faut reconna�tre que depuis que Steven Gerrard et ses amis ont sorti le Bar�a, ils ont fait �carquiller bien des paires d�yeux. Un match qui risque d��tre plus ouvert que Milan � Bayern. En tous les cas, on ne perd rien pour attendre. Azedine Maktour Start (Ce soir 19h45) San Siro : Milan AC � Bayern Philips Stadion : PSV Eindhoven - Liverpool Rummenigge contre l'arbitrage russe Karl-Heinz Rummenigge, le directeur g�n�ral du Bayern, trouve �malheureuse� la d�signation du Russe Yuri Baskakov pour arbitrer le quart de finale aller de Ligue des champions des Munichois contre l'AC Milan, mardi en Italie. �Nous sommes surpris, dans le mauvais sens du terme, qu'un Russe, qui plus est sans exp�rience, dirige cette rencontre. Apr�s ce qui s'est pass� l'an dernier, c'est tr�s malheureux : l'arbitre russe nous avait �t� tr�s hostile, j'esp�re cette fois que l'arbitrage ne jouera pas un r�le n�gatif�, a indiqu� Karl-Heinz Rummenigge hier. Les dirigeants du club bavarois consid�rent que leur �limination la saison derni�re en huiti�mes de finale, d�j� contre Milan, �tait li�e � la prestation �catastrophique� de l'arbitre russe lors du match retour en Lombardie (4-1). �Nous avons �voqu� cette question avec les responsables de l'UEFA, notamment avec le responsable des arbitres, Volker Roth. C'est quand m�me curieux qu'un Allemand prenne une telle d�cision.�