La vente de pain dans des endroits non conformes et parfois � m�me le sol �tait l�un des points trait�s la semaine derni�re par la commission de wilaya de s�curit�. Intervenant tour � tour, les repr�sentants des secteurs concern�s dont le commerce, l�environnement et la sant�, ont mis l�accent sur les cons�quences qui pourraient en d�couler en mati�re d�atteinte � la sant� publique et de l�anarchie qui gagne de plus en plus les art�res, les trottoirs et les quartiers de la ville. A ce titre, et � la suite d�un constat �tabli par les services concern�s, il a �t� d�cid� de la fermeture de pas moins de quatre boulangeries pour avoir approvisionn� les petits revendeurs de ce produit � large consommation. Aussi, dans un souci de lutter efficacement contre l�ampleur que prend ce ph�nom�ne, le wali de Tiaret, devait insister de son c�t� sur l�intensification des op�rations de contr�le, plus particuli�rement apr�s les heures de travail. �Ces campagnes d��radication ne doivent pas toucher uniquement le pain mais tous les produits �coul�s illicitement et sans aucun respect des r�gles d�hygi�ne et des crit�res arr�t�s par les textes en vigueur�. Dans ce chapitre pr�cis�ment, les services relevant de la Direction de la concurrence et des prix de la wilaya de Tiaret ont enregistr� sur les 605 interventions qu�ils ont effectu�es, quelque 167 infractions � l�issue desquelles 159 P-V officiels ont �t� dress�s. Les m�mes intervenants avaient propos� des fermetures contre 21 locaux commerciaux pour diff�rents types d�infractions. L�on apprend par ailleurs que la Direction de la r�glementation et des affaires g�n�rales (Drag) a d�livr� durant ces derniers jours des P-V de fermeture � l�encontre de quinze commerces dont cinq � Frenda et ce, pour des motifs li�s � l�exposition de produits sensibles sur la voie publique, l�absence de registre du commerce ou encore le non-respect des r�gles d�hygi�ne. Cela dit, en d�pit des moyens de r�pression auxquels recourent les pouvoirs publics � l�effet de minimiser ces pratiques, certains vendeurs, des jeunes et parfois des enfants, continuent � squatter les trottoirs pour �taler leurs marchandises et obstruer le passage aussi bien des habitations que celui des �difices publics.