La section de recherche de la Gendarmerie nationale de la wilaya d�Alger vient de mettre fin aux agissements d�un groupe d�escrocs, qui selon les premiers �l�ments d�investigation, comptabilise plusieurs victimes. Tout a commenc� quand un citoyen � la recherche d�un logement est approch� par une femme qui se fait passer pour une employ�e de l�OPGI d�Hussein-Dey. Elle lui laisse croire qu�elle peut lui procurer un logement gr�ce � ses relations. Quelques jours plus tard, elle revient chez lui munie d�une d�cision d�attribution d�un appartement � Garidi. Le citoyen �tait loin de se douter que le document qu�il tenait entre ses mains �tait un faux. Accompagn� de la femme en question et de son complice, l�infortun� est conduit � son appartement, qui, en r�alit�, appartient � une femme qui n�occupe plus les lieux depuis un certain temps. Apr�s 3 mois d�habitation, le nouveau locataire qui s�alimentait en �lectricit� gr�ce au bronchement du voisinage, d�cide de saisir la Sonelgaz pour disposer de son propre compteur. A noter que la suppos�e employ�e de l�OPGI lui avait interdit cette d�marche le temps- selon elle- de ramener un soi-disant document final. Sentant l�odeur de l�arnaque, le concern� exerce une pression sur la femme en question. Il demande � �tre rembours� ; autrement il proc�derait � un d�p�t de plainte. Paniqu�e, la femme lui d�livre un ch�que de 120 millions de centimes. Mais � l�encaissement, il s�av�re que le ch�que est en bois. Sans plus tarder, le citoyen prend le chemin de la brigade de gendarmerie. La section de recherche pend le relais. Le premier examen confirme que la d�cision d�attribution de logement est un faux. L�enqu�te qui s�en est suivie a d�mont� que la femme en question n�est pas employ�e de l�OPGI, mais travaille plut�t dans une agence immobili�re � Alger-centre. D�ailleurs, l�agence en question exerce sans le moindre registre de commerce. Une perquisition dans cette agence a permis de trouver une kyrielle de faux documents. Interrog�e sur la provenance de ces papiers, la mise en cause d�clare qu�elle les fait imprimer dans une agence de publicit�. Une fois dans cette agence, l�on d�couvre un tas de documents falsifi�s enregistr�s sur des disquettes et des PC notamment. Il s�agit de d�cisions d�attribution de logements, des actes de ventes de maisons et voitures, des casiers judiciaires vierges, des cachets de re�u de loyers et autres fausses procurations. Pr�sent�e au parquet, la fausse employ�e de l�OPGI et ses deux acolytes ont �t� plac�s en d�tention pr�ventive, pendant que le reste des personnes pr�sent�es dans le cadre de cette affaire ont b�n�fici� de la libert� provisoire.