Depuis l�annonce officielle des noms de candidats des 22 partis politiques �autoris�s� � participer aux �lections l�gislatives du 17 mai, les tiraillements entre clans au niveau des formations politiques, surtout celles de Belkhadem et Ouyahia, s�accentuent de jour en jour. �Non au parachutage - Non aux faux adh�rents, � Non au nomadisme politique� faisant allusion � plusieurs candidats, trahis par leur retournement de veste. Ce sont l� quelques vocables qui reviennent comme des leitmotiv ces derniers temps. On rel�ve �galement chez les candidats aux appartenances politiques diff�rentes, plusieurs r�actions allant de l�impatience � la crainte. Ils se jettent d�ailleurs de toutes leurs forces en mettant tous les moyens possibles et toutes les forces admises qu�on ne retrouve, malheureusement qu�� l�occasion du vote. En effet, les candidats et leurs seconds, surtout ceux qui font l�objet des discussions les plus enflamm�es dans les caf�s de la place publique. Bien qu�engag�s dans cette bataille de tranch�es, ils redoutent un tant soit peu la v�rit� des urnes. Ils ne cessent de sillonner dans tous les sens le territoire de la wilaya battant le rappel de leurs troupes, de leurs proches et de leurs courtiers politiques en multipliant des r�unions marathon et contacts avec les populations des villages. A Sa�da-ville, on sp�cule, on parle, on juge et on tranche, tout en se r�voltant sur les positions r�serv�es pour tel ou tel candidat dans les diff�rentes listes. Les n�gociations �lectorales sous le voile de consignes tribales sont fortement secou�es et r�v�lent des rivalit�s aigu�s et d�antipathies latentes ainsi que des divergences qui �tent toute coh�rence pour ces consultations populaires du 17 mai prochain qui s�annoncent tr�s chaudes et la plupart des pr�tendants sont conscients qu�ils auront du mal � gagner sous le renfort des laiss�s-pour-compte des exclus qui ont compris que le r�servoir des rus�s est �puis�.