Alors que le Cnes vit depuis plusieurs jours un climat d�effervescence qui ne cesse de s�amplifier au vu des gr�ves observ�es ces derniers mois, l�administration de l�universit� Djilali-Liab�s de Sidi-Bel-Abb�s, elle de son c�t�, se confine dans une r�serve qui a fait r�agir vivement les enseignants qui encha�nent avec des gr�ves et menacent de passer � des actions plus radicales si celle-ci refuse toujours le dialogue et d�ouvrir des d�bats pour faire entendre leurs revendications qu�ils qualifient de l�gales et l�gitimes. De son c�t�, la direction de l�universit� explique sa position par la non-repr�sentativit� de la section locale qui l�interpelle et par l�ill�galit� des mouvements de gr�ve observ�s. Les enseignants, eux, affirment dans leur d�claration que leur gr�ve est bien l�gale et que l�administration s�est �rig�e en juge pour d�cider de son ill�galit� et ajoutent que malgr� le rappel de l�inspection du travail, au sujet de la loi qui stipule: �Contraint l�employeur � n�gocier durant la p�riode de d�p�t de pr�avis de gr�ve�. Le rectorat se confine dans un silence radio qu�ils qualifient d�inqui�tant et d�pourvu d�int�r�t envers l�avenir de l�universit� et ses milliers d��tudiants. Le recteur, notent les enseignants, �tait fort attendu derni�rement � l�ouverture d�un s�minaire au niveau du d�partement de langue arabe, pr�sence qui aurait pu �tre salvatrice et aurait permis d�ouvrir les portes du d�bat mais, malheureusement, ce dernier ne s�est pas pr�sent�, ratant l�occasion de mesurer le degr� de lassitude des enseignants face � son attitude qu�ils qualifient de d�daigneuse. Par ailleurs, ajoute la d�claration, lors de la derni�re journ�e de la gr�ve, une assembl�e g�n�rale �tait pr�vue par le Cnes au niveau de la facult� de droit et tous les amphith��tres �taient ferm�s aux enseignants, la direction de cette facult� a, au cours de cette journ�e, traduit devant le conseil de discipline une enseignante qui aurait manqu� deux s�ances de surveillance et deux cours, absence qui lui aurait valu une sanction du 3e degr�, malgr� le dossier inconsistant et truff� de contradictions. L�assembl�e g�n�rale, ajoutent les gr�vistes, s�est vite transform�e en sit-in durant tout le temps de la r�union de la commission et ceci en signe de soutien avec notre coll�gue. L�administration a convenu et ceci, sans l�avis des repr�sentants des enseignants, de la mutation d�office de l�enseignante. D�apr�s sa d�claration, le Cnes semble d�termin�, je cite : �Nous ne reculerons ni devant les entraves, ni devant les intimidations face � ce d�ni de droit et de lois. Nous utiliserons tous les moyens l�gaux pour amener � soumettre l�administration aux lois de la R�publique. En cas de persistance de blocage, des actions de plus d�envergure seront envisag�es�. Pour rappel, un v�ritable bras de fer, oppose depuis plusieurs mois l�administration de l�universit� au Cnes. Des gr�ves sporadiques d�cid�es par ce dernier, paralysent r�guli�rement les facult�s et privent l��tudiant de ses cours. La derni�re gr�ve d�une semaine qui remonte au 5 mai dernier a paralys� les facult�s de l�universit� � l�exception de celle de m�decine, � 90%, d�clare le Cnes et � 25%, affirme le vice-recteur charg� de la p�dagogie. Dans leur d�claration, les gr�vistes parlent de l�opacit� de l�op�ration de distribution des 50 logements sur l�identit� des b�n�ficiaires et sur les conditions requises pour l�attribution, de leurs heures suppl�mentaires des mois d�avril et mai 2006, qui n�ont �t� r�gl�es qu�apr�s le d�but de la gr�ve bien que les �tats �taient pr�ts depuis une ann�e alors, que ceux de 2006/2007 ne sont pas encore �tablis, de l��lection d�une nouvelle commission des �uvres sociales, qui ne cesse d��tre report�e � une date ult�rieure comme toujours, disent-ils.