Le lotissement Loudha, dans la banlieue ouest de Bouzegu�ne, qui a commenc� � prendre forme au lendemain de l�ind�pendance apr�s la d�localisation sur ce site d�un village voisin menac� par une catastrophe naturelle, attend toujours une salutaire viabilisation. Aujourd�hui, avec toutes ces infrastructures sociop�dagogiques et sanitaires qui ont vu le jour � la faveur des programmes de d�veloppement auxquels se sont greff�es des constructions illicites en qu�te ou en instance de r�gularisation, le probl�me prend l�aspect d�un v�ritable casse-t�te chinois. Le lotissement g�r� par l�agence fonci�re de wilaya et son antenne locale semble en effet mal parti, selon le P/APC de Bouzegu�ne, qui d�plore que le site en question habit� actuellement par de nombreuses familles et appel� � recevoir tr�s prochainement 1 500 habitants soit d�pourvu de la moindre commodit� : ni r�seau d�assainissement, ni �lectricit�, ni eau et encore moins de routes, trottoirs ou caniveaux, exposant les habitants et surtout les enfants aux accidents et aux risques de MTH � l�or�e de la saison chaude. La r�gularisation des habitations, dont certaines datent d�une quarantaine d�ann�es, par l�agence fonci�re, unique solution pour venir � bout de ce sempiternel probl�me, buterait, selon le maire, sur l�intransigeance de certains habitants qui trouvent exorbitant le prix du m2 de terrain qui oscille entre 2 500 et 3 000 DA selon la situation des lots. Une fourchette de prix accept�e par l�agence � condition que la wilaya prenne en charge l�am�lioration urbaine du lotissement. Pour ce faire, l�APC et l�agence se sont entendues sur un modificatif englobant l�ensemble des constructions qui n�a pas eu les faveurs de la direction de l�urbanisme et de la construction (DUC) au motif que cette institution ne peut pas r�gulariser des constructions illicites en d�pit de la proc�dure de r�gularisation enclench�e par l�APC, selon le maire. Une attitude qui risque, selon toujours le P/APC, de faire perdurer le probl�me avec comme cons�quence la p�nalisation de l�ensemble du lotissement estim� � 7 ha environ. Les premiers � faire les frais de cette situation ambigu� sont les acqu�reurs de logements LSP et les b�n�ficiaires de logements sociaux en d�pit du fait que les promoteurs se soient acquitt�s de leurs obligations. Ce sont en effet quelque 330 logements (LSP et OPGI), dont certains sont habit�s dans des conditions inhumaines, soutient-on, qui seront livr�s dans peu de temps avec tous les dangers qui guettent la population estim�e � 1 500 habitants. L�APC chez qui tombent toutes les r�clamations des citoyens lance un v�ritable SOS aux autorit�s de la wilaya en vue de mettre un terme d�finitif � ce probl�me d�autant que le lotissement en question h�berge un CFPA, une polyclinique et un technicum, souligne le maire, qui sugg�re l�affectation d�un projet d�am�lioration urbaine en assainissement, AEP et �lectricit� afin d��viter le pire � la population. Le maire s�interroge par ailleurs pourquoi les travaux d��lectrification tardent � d�marrer alors que la DMI a pris en charge ce volet de concert avec l�agence fonci�re. Tout comme il se demande pourquoi le promoteur a remis les cl�s aux acqu�reurs alors que les conditions minimales d�habitation ne sont pas r�unies h�ritant ainsi des probl�me des acqu�reurs qui ont eu recours � des branchements anarchiques de courant et �voluent dans la gadoue et la poussi�re pour acc�der � leurs logements. Pis, certains logements sociaux relevant de l�OPGI distribu�s en 2006, outre qu�ils sont inaccessibles et d�pourvus d�am�nagements et d�eau, attendent la construction d�un mur de sout�nement, fulmine le maire. Il esp�re que la commission de wilaya qui s�est d�plac�e sur les lieux il y a une quinzaine de jours avec l�OPGI vienne � bout de ce lancinant probl�me qui mine un site consid�r� comme le joyau de la commune du fait de sa position strat�gique qui le place comme alternative au chef-lieu de commune et de da�ra.