Le premier responsable de la Centrale syndicale est-il concern� par un autre proc�s de l��pisode Khalifa ? Deux publications, en l�occurrence l�hebdomadaire en langue arabe El-Mouhakik et le quotidien l�Authentique ont respectivement rapport� dans leurs �ditions de jeudi dernier et d�hier citant des sources proches de la Cour supr�me, que le �secr�taire g�n�ral de l�UGTA a �t� plac� sous contr�le judiciaire par le conseiller rapporteur de cette institution judiciaire�. Selon les deux journaux, cette d�cision serait li�e � l�ouverture d�une autre instruction relative � l�affaire Khalifa et dont Sidi Sa�d serait concern�. Pour cette fois-ci, ce dernier aurait �t� entendu par la justice au sujet de son t�moignage devant le tribunal criminel de Blida, lors duquel, il avait d�clar� : �J�assume la responsabilit� de la r�solution du 12 f�vrier qui a couvert le placement de janvier 2001.� Or, une source proche de l�UGTA a d�menti cette information. Pour elle, il s�agit �d�une information rapport�e dans un premier temps par un hebdomadaire paru en fin de semaine derni�re et relay� par un quotidien en ce d�but de semaine�. Mieux, une autre source, en charge des questions juridiques, nous a indiqu� que conform�ment � la proc�dure judiciaire, �le secr�taire g�n�ral de l�UGTA ne peut �tre plac� sous contr�le judiciaire par une institution comme la Cour supr�me, puisque ce dernier ne b�n�ficie pas de privil�ge de juridiction�. Selon notre source, �dans le cas �ch�ant, il faut que la personne concern�e soit d�abord inculp�e et son dossier transmis devant le juge d�instruction d�une juridiction que la Cour supr�me aura � d�finir. C�est au niveau de cette derni�re, qu�il sera d�cid� ou non de le mettre sous contr�le judiciaire, apr�s lui avoir signifi� les chefs d�inculpation�. Ceci �tant, selon l�hebdomadaire El-Mouhakik, Abdelmadjid Sidi Sa�d a �t� entendu il y a quelques semaines deux fois de suite par le juge instructeur et des questions lui ont �t� pos�es �autour de son t�moignage tenu devant le tribunal criminel pr�s la cour de Blida, lors du proc�s de l�affaire Khalifa�. Les deux publications, faut-il le noter, n�ont pas pr�cis� si le secr�taire g�n�ral de l�UGTA a �t� ou pas inculp� dans cette affaire. Pour rappel, lors de son audition en sa qualit� de t�moin, Abdelmadjid Sidi Sa�d, secr�taire g�n�ral de l�UGTA et ancien pr�sident du conseil d�administration (CA) de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas), avait d�clar� assumer ses responsabilit�s quant � la r�solution relative au placement des fonds des caisses � El Khalifa Bank. En effet, l�ancien pr�sident du conseil d�administration de la Cnas qui a reconnu que �le conseil d�administration qui s�est r�uni le 1er f�vrier 2002� a indiqu� : �Au d�but d�avril 2001, il y a eu une d�lib�ration sur le placement des exc�dents de la tr�sorerie�, tout en soulignant que �le minist�re a approuv� la d�lib�ration de ce placement et celle de l�augmentation des salaires du personnel des caisses dans le cadre des conventions de branches�. La pr�sidente du tribunal criminel pr�s la cour de Blida avait insist� sur l�une des questions pos�es � Sidi Sa�d sur la r�solution du 12 f�vrier 2002. Ce dernier a r�torqu� en d�clarant qu�il l�a sign�e au titre de pr�sident du conseil d�administration et transmise � la tutelle, pr�cisant qu�il ne s�agit pas de faux. Il dira �galement �n�avoir pas �t� inform� des cinq placements et que sa r�solution a �t� transmise � la tutelle �, pr�cisant que si cette correspondance a disparu entre son bureau et celui du ministre, cela ne rel�ve pas de ses responsabilit�s. �Je vous redis que ma grande surprise fut de me rendre compte que les placements avaient d�j� eu lieu�, a-t-il soulign�. Pour rappel, le patron de la Centrale syndicale avait d�clar� lors d�une rencontre syndicale � l�occasion du congr�s de la F�d�ration des p�troliers, �qu�il n�a jamais trahi la confiance des travailleurs �, faisant ainsi allusion aux commentaires qui ont suivi son t�moignage lors du proc�s Khalifa. A. Bettache